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Le
samedi midi, c'est le
rendez-vous
des mordus de
la grande et petite actualité économique de la semaine.
Le
menu est toujours copieux,
mais jamais indigeste !
L'émission
Les Affaires et la Vie est diffusée le
samedi de 12 h 13 à 14 h. |
7
février - 14 février
- 21 février - 28
février
G-7
à Boca Raton: les monnaies en vedette

De
profondes divergences à propos de la valeur du dollar
américain opposent les ministres des Finances et
les gouverneurs des banques centrales du G7 réunis
à Boca Raton, en Floride.
D'un
côté, on accuse les États-Unis de financer
leur relance économique par d'imposants déficits
budgétaires et commerciaux. Ce double déficit
aurait entraîné, en 2003, une baisse du dollar
américain de plus de 20 % par rapport à l'euro.
Par
conséquent, l'Union européenne (UE) estime
qu'elle assume le coût de la relance américaine
et que sa propre croissance est compromise par la faiblesse
du billet vert. Quant aux Américains, ils rétorquent
que les pays membre de l'UE doivent accélérer
le rythme de leurs réformes structurelles afin de
favoriser une croissance autonome, c'est-à-dire qui
provient de la consommation interne et non seulement des
exportations.
Jean Racine s'entretient avec Bernard Élie,
professeur d'économie à l'Université
du Québec à Montréal.
Hyperliens
pertinents
«Blaming
everyone but themselves» (en anglais)
Article de l'hebdomadaire The Economist
Le
site G8 du Canada
Gouvernement du Canada
L'OPEP
lâchera-t-elle le dollar américain?

Les
représentants des pays membres de l'Organisation
des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réuniront
le 10 février prochain à Alger. Parmi les
sujets qui seront abordés, deux retiennent plus spécialement
l'attention : les niveaux de production et l'abandon du
dollar américain comme monnaie de référence.
En effet,
les ministres du Pétrole des pays membres devront
décider du niveau auquel ils entendent fixer leur
production, et par conséquent, du prix du baril.
L'OPEP va-t-elle choisir de maintenir les prix élevés?
De plus,
la question de l'abandon du dollar américain comme
monnaie de référence au profit d'une autre
devise sera abordée lors de la réunion. Il
semble qu'on en discute depuis plusieurs mois, mais le projet
a-t-il vraiment des chances de se concrétiser?
Daniel
Bordeleau en a discuté avec Pierre Terzian,
directeur de la revue Pétrostratégies,
de Paris, et Jean-François Seznec, professeur
à l'université Columbia, de New York.
Hyperliens
pertinents
OPEP (en
anglais)
Pétrostratégies
Gaspésia
ou gaspillage?
Les
travaux de modernisation de l'usine Papiers Gaspésia,
à Chandler, ont été suspendus après
que l'entreprise se fut placée sous la protection
de la Loi sur les arrangements avec les créanciers.
Les 650 travailleurs du chantier ont été mis
à pied.
Alors
que l'on chiffrait, au départ, les coûts de
modernisation de l'usine à 490 millions de dollars,
on estime maintenant qu'il pourrait atteindre 690 millions
de dollars. Jusqu'à présent, 300 millions
de dollars ont été investis dans le projet.
Les
trois actionnaires, le Fonds de solidarité du Québec
(50 %), le gouvernement du Québec - par le biais
de la Société générale de financement
(25 %) - et Tembec (25 %), seraient actuellement en discussion
afin de sauver la relance de l'usine.
En somme,
une bien mauvaise nouvelle pour l'économie gaspésienne,
et une nouvelle qui soulève, une fois de plus, la
question du développement économique régional.
Jean
Racine fait le point avec Richard Shearmur, économiste
à l'Institut national de recherche scientifique (INRS).
Hyperliens
pertinents
Société
générale de financement (SGF)
Fonds
de solidarité FTQ
Tembec
Revue
de la presse économique  |
La
revue Protégez-vous
propose un dossier spécial sur l'argent. On
traite entre autres des services bancaires en ligne
et du coût des emprunts bancaires. Par ailleurs,
l'édition de février du magazine français
Capital
offre un atlas qui brosse pour chacune des régions
du monde un tableau économique pour l'année
2004.
|
Le
libre-échange prend l'air
Washington
souhaite négocier avec Ottawa une entente de libéralisation
du marché aérien nord-américain. Ainsi,
les transporteurs canadiens auraient accès au lucratif
marché domestique américain, mais ferait face
à la concurrence des compagnies américaines
sur le marché des vols intérieurs au Canada.
L'accord
«ciel ouvert», conclu entre le Canada et les
États-Unis en 1995, avait déjà libéralisé
en partie le secteur, les compagnies aériennes canadiennes
et américaines pouvant exploiter n'importe quel trajet
entre les deux pays. Par contre, certaines restrictions
en ce qui concerne les vols intérieurs avaient été
maintenues. Par exemple, il est impossible pour une entreprise
canadienne d'offrir des vols entre deux villes américaines,
et vice-versa.
Alors
que l'ancien ministre canadien des Transports David Collenette
était fortement opposé à de telles
négociations, son successeur, Tony Valeri, nommé
à ce poste par Paul Martin, s'est montré intéressé
par le projet.
Reportage
de Daniel Bordeleau
Hyperlien
pertinent
Transport
aérien
Transports Canada
Le
développement économique des communautés
autochtones

Le
Réseau québécois d'échange sur
les questions autochtones (Dialog) lançait cette
semaine à Montréal une série d'ateliers,
de colloques et de symposiums sur l'avenir économique
des communautés autochtones. Plusieurs personnes,
autochtones et non autochtones, étaient invitées
à faire le point sur la situation.
Les
communautés autochtones ont de plus en plus l'occasion
de participer à la gestion des profits engendrés
par l'exploitation de leur territoire et bénéficient
d'ententes de financement à long terme. Ces nouveaux
revenus leurs offrent la possibilité d'envisager
de véritables stratégies de développement
économique.
Mais
les mêmes solutions ne peuvent s'appliquer à
toutes les communautés, chacune d'elles ayant à
faire face à des problèmes fort différents.
Reportage
de Roger Laporte
Hyperliens
pertinents
Recherches
amérindiennes au Québec
Société
Makivik
Assemblée
des premières nations
Calculer
ses besoins à la retraite
Comme
chaque année au mois de février, plusieurs
Québécois songent à cotiser à
un REER. Mais avant de décider le montant qu'on veut
y consacrer, il faut déterminer le montant dont on
voudra disposer à sa retraire.
En fait, la grande majorité des gens n'ont aucune
idée du montant d'argent dont ils auront besoin à
leur retraite pour maintenir un train de vie semblable à
celui qu'ils ont actuellement.
Pour
aider la population à calculer ce montant, la Régie
des rentes du Québec a mis au point un outil, disponible
sur son site Internet, qui lui facilitera la tâche.
Reportage
de Roger Laporte
Hyperlien
pertinent
SimulRetraite
Régie des rentes du Québec
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Le
système comptable du gouvernement fédéral
fonctionne-t-il?

La
vérificatrice générale du Canada, Sheila
Fraser, a déposé mardi dernier un rapport
accablant pour le gouvernement libéral concernant
la gestion de son Programme des commandites.
Sur
les 250 millions de dollars distribués dans le cadre
de ce programme, diverses agences de communication proche
du Parti libéral ont empoché 100 millions
en honoraires et commissions diverses. Selon Sheila Fraser,
«on a ignoré ou violé les règles
à toutes les étapes du processus pendant plus
de quatre ans, et il y a peu de preuves que l'État
en a eu pour son argent».
Si l'on
a pu pendant si longtemps systématiquement ignorer
les règles établies, est-ce parce que le système
de vérification des comptes du gouvernement fédéral
ne fonctionne pas adéquatement? Ou est-ce qu'on doit
toujours compter sur la vérificatrice générale
qui, par définition, arrive forcément trop
tard?
Jean
Racine en discute avec Yves Boisvert, professeur
à l'École nationale d'administration publique,
et Danielle Morin, professeure à l'École
des hautes études commerciales de Montréal.
Hyperliens
pertinents
Le
Programme des commandites
Bureau du Vérificateur général du Canada
Réponse
du gouvernement au rapport de la vérificatrice générale
Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada
Sponsorship
scandal (en anglais)
Dossier de CBC.ca
Livre
de la semaine: Ces riches qui ne paient pas d'impôt,
de Brigitte Alepin, aux Éditions du Méridien
Les
Canadiens les mieux nantis disposeraient de nombreux échappatoires
pour ne pas verser au fisc les sommes qu'ils auraient dues.
C'est la thèse défendu par Brigitte Alepin,
comptable agréée et fiscaliste, dans un livre
intitulé Ces riches qui ne paient pas d'impôts.
Selon
elle, grâce notamment à des astuces comptables
et des paradis fiscaux, ces riches réussissent légalement
à ne pas verser à l'impôt, chaque année,
45 milliards de dollars canadiens.
Qui
sont-ils? Cinar, Canada Steamship Lines, Irving Oil, la
famille Chagnon (Vidéotron), et même certaines
institutions religieuses sont identifiés par l'auteure
comme faisant partie de ces riches qui abusent du système
fiscal canadien. Les outils à leur disposition pour
éviter de payer de l'impôt sont nombreux, mais
non accessibles au simple citoyen.
Daniel Bordeleau s'entretient avec l'auteure Brigitte
Alepin.
Hyperlien
pertinent
Ces
riches qui ne paient pas d'impôt
Quelles
sont les alternatives à la centrale du Suroît?
Devant
les protestations soulevées par le projet d'Hydro-Québec
de construire une centrale au gaz à Beauharnois,
le gouvernement Charest a décidé de demander
l'avis de la Régie de l'énergie.
La société
d'État prétend que le projet du Suroît,
qui produirait 800 mégawatts, est plus que nécessaire,
car on appréhende un important déficit énergétique
en 2007.
Mais
les différents groupes écologistes soutiennent
que celui-ci, en raison des gaz à effet de serre
qu'il émettrait et de l'engagement gouvernemental
de respecter le protocole de Kyoto, doit être abandonné.
Dans
l'éventualité où les besoins énergétiques
d'Hydro-Québec sont réels, mais qu'il ne peut
aller de l'avant avec son projet du Suroît, quelles
sont les alternatives?
Daniel
Bordeleau en discute avec Jean-Marc Pelletier,
président du syndicat professionnel des scientifiques
de l'Institut de recherche en électricité
du Québec, Yvan Dupont, président du
conseil d'Axor, et Jean Guay, porte-parole de l'Agence
de l'efficacité énergétique du Québec.
Hyperliens
pertinents
Agence
de l'efficacité énergétique du Québec
Axor
Centrale
du Suroît
Hydro-Québec
Régie
de l'énergie du Québec
Québec
vert Kyoto
Revue
de la presse économique  |
Le
magazine québécois Finance propose
un dossier spécial sur le bois d'oeuvre, et
l'hebdomadaire The
Economist se penche sur les conséquences
que pourrait avoir l'élargissement de l'Union
européenne, qui acueillera bientôt dix
nouveaux membres, sur la Grande-Bretagne.
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Les
cachettes financières au sein du couple
Aujourd'hui,
c'est la Saint-Valentin, la fête des amoureux. Les
affaires et la vie profite de l'occasion pour se pencher
sur la place de l'argent dans les relations amoureuses.
Selon
un sondage de Sélection du Reader's Digest, 37 %
des femmes et 30 % des hommes ont déjà dissimulé
à leur conjoint le prix d'achat d'un bien. Un autre
sondage, paru dans les magazines américains Redbook
et SmartMoney, estime que 85 % des hommes et des femmes
n'aimeraient plus leur conjoint si celui-ci gagnait un meilleur
revenu.
Argent
et amour font-ils bon ménage? Comment partager les
dépenses lorsque les conjoints ont d'importants écarts
de revenus? Est-ce qu'il y a des différences selon
que l'on soit marié ou conjoint de fait?
Roger
Laporte s'entretient avec Pierre Faubert, psychologue
qui s'intéresse à la dynamique des couples,
Liane Shacra, responsable de la formation chez la
firme de conseillers en placements Investor, et Natasha
Hébert, notaire.
Hyperlien
pertinent
Les
relations amoureuses aujourd'hui: engagement ou consommation?
Émission Maisonneuve en direct du 13 février
2003
Landmark:
croissance personnelle ou croissance des profits?

Landmark
Education, une entreprise américaine dont le siège
social est à San Francisco, offre des séances
de croissance personnelle. Un marché lucratif, puisque
l'entreprise, implantée dans une vingtaine de pays,
affichait en 2002 un chiffre d'affaires de 54 millions de
dollars.
Cette
semaine, les Montréalais avaient l'occasion d'en
connaître davantage sur les services offerts par l'entreprise,
puisqu'elle offrait une séance d'information, au
terme de laquelle on était invité à
acheter ses services.
Toutefois,
les méthodes de l'entreprise ont souvent été
critiquées, particulièrement ses techniques
de recrutement : ses clients sont invités à
en recruter de nouveaux.
Reportage
de Monique Lapointe, qui a assisté à
la séance d'information de Landmark.
Hyperlien
pertinent
Landmark
Education (en anglais)
Les
fonds communs de placement toujours aussi populaire
C'est
la période des REER. La semaine dernière,
nous vous proposions un reportage sur la manière
de calculer ses besoins à la retraire. Cette semaine,
on s'intéresse aux fonds communs de placement, qui
semblent toujours aussi populaires.
Les
fonds communs de placement, également connus sous
le nom de fonds mutuel, sont des véhicules collectifs
d'investissements. On estime que sur les 1500 milliards
de dollars d'épargne au Canada, le tiers est investi
dans des fonds communs de placement.
Reportage
de Roger Laporte
Hyperliens
pertinents
Calculer
ses besoins à la retraite
Émission Les affaires et la vie du 7 février
2004
Les
fonds communs de placement au Québec, 3e trimestre
2003 (en pdf)
Institut de la statistique du Québec
Les
fonds communs de placement au Québec et au Canada
(en pdf)
Institut de la statistique du Québec
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Les
fonds de travailleurs: une bonne affaire?

De
multiples possibilités s'offrent aux personnes qui
désirent cotiser à un Régime enregistré
d'épargne retraite (REER). Parmi celles-ci, on compte
les fonds de solidarité de travailleurs, avec leurs
avantages et leurs inconvénients.
L'an
passé, le Fonds de solidarité des travailleurs
FTQ totalisait 550 119 actionnaires et affichait un rendement
annuel moyen de 4,9 %. Quant à l'autre fonds québécois
de travailleurs, le Fondaction de la CSN, il comptait 49
852 actionnaires et son rendement annuel moyen était
de 2,29 %.
Contrairement
aux autres véhicules de placements, les fonds de
travailleurs ne cherchent pas qu'à maximiser leurs
investissements. En effet, le maintien et la création
d'emplois font parties intégrantes de leur mandat.
Cette
année, le gouvernement leur a imposé des limites
de financement. Ainsi, le Fonds de solidarité de
la FTQ ne pouvait récolter que 600 millions de dollars
et le Fondaction de la CSN 80 millions, plafonds qu'ils
ont tous deux atteint.
Reportage de Roger Laporte
Hyperliens
pertinents
Fonds
de solidarité des travailleurs FTQ
Fondaction
de la CSN
Les
fonds communs de placement toujours aussi populaire
Émission Les affaires et la vie du 14 février
2004
Comment
calculer ses besoins à la retraite
Émission Les affaires et la vie du 7 février
2004
Le
Canada, un paradis pour les entreprises
Le
ministre canadien du Commerce international, Jim Peterson,
et la ministre de l'Industrie, Lucienne Robillard, ont présenté
cette semaine les résultats d'une étude de
la firme KPMG qui classe le Canada au premier rang des pays
industrialisés en ce qui concerne les frais d'exploitation
des entreprises.
Ainsi,
selon l'étude intitulée Choix concurrentiels,
les frais d'exploitation d'une entreprise au Canada sont
en moyenne de 9 % inférieures à ce qu'il en
coûte aux États-Unis. Les avantages du Canada
seraient encore plus importants au niveau des coûts
de main-d'oeuvre, soit 20 % par rapport aux États-Unis.
Montréal
figure également au premier rang des villes de plus
de deux millions d'habitants, alors que Québec serait
la plus compétitive des villes de moyennes tailles
en Amérique du Nord. Enfin, la ville de Sherbrooke
arrive au premier rang, toutes catégories confondues.
Devant
de tels résultats, pourquoi les entreprises ne se
précipitent pas au Canada?
Jean
Racine en discute avec Paul-Arthur Huot, président-directeur
général de l'Association des manufacturiers-exportateurs
du Québec.
Hyperliens
pertinents
Choix
concurrentiels
Étude de KPMG
Investir
au Canada
Gouvernement
du Canada
L'argent,
de Isaac Isitan
L'Argentine
et la Turquie ont été durement frappées
par des dévaluations drastiques de leurs monnaies
nationales. Aujourd'hui, ils peinent à s'en remettre
et leurs populations souffrent toujours des conséquences
de ces crises monétaires.
Le cinéaste
Isaac Isitan a réalisé un documentaire, intitulé
L'argent, où il cherche à comprendre
les causes de ces effondrements économiques. Il analyse
ainsi les effets de la suprématie du dollar américain,
de même que le rôle des banques et de grandes
organisations internationales comme le Fonds monétaire
international (FMI) et la Banque mondiale.
Reportage
de Monique Lapointe, qui s'est entretenue avec le
cinéaste Issac Isitan et avec Bernard Élie,
professeur au Département de sciences économiques
de l'Université du Québec à Montréal
(UQAM).
Hyperliens
pertinents
L'argent,
de Isaac Isitan
Office national du film du Canada
Les
régimes de change (en pdf)
Centre d'études prospectives et d'informations internationales
(CEPII)
Financement
des universités: qui doit payer?
Dans
le cadre de la Commission parlementaire sur la qualité,
l'accessibilité et le financement des universités,
qui débutait ses travaux cette semaine à Québec,
les recteurs des universités québécoises
ont présenté quatre scénarios pour
remédier aux problèmes de sous-financement
qui affectent l'enseignement supérieur.
1) Le
premier scénario propose au gouvernement d'abandonner
les baisses d'impôt promises pour réaffecter
les sommes ainsi épargnées au financement
des universités.
2) Le second scénario lui demande d'hausser les frais
de scolarité au niveau de la moyenne canadienne.
Dans ce cas, un étudiant québécois
verrait ses frais de scolarité passer de 1668 dollars
par année à près de 4000 dollars.
3) Le troisième scénario consisterait à
indexer les frais de scolarité au coût de la
vie.
4) Enfin, le quatrième scénario propose de
moduler les frais de scolarité en fonction des revenus
projetés de l'étudiant une fois qu'il sera
sur le marché du travail. Un étudiant en médecine
devrait donc acquitter des frais de scolarité supérieures
à un autre qui, par exemple, étudie en lettres.
Selon
la Conférence des recteurs et des principaux des
universités du Québec (CREPUQ), de nouveaux
fonds sont nécessaires pour rattraper le niveau de
financement des autres universités canadiennes. Elle
estime avoir besoin, pour ce faire, d'au moins 375 millions
de dollars supplémentaires par année.
Reportage
de Daniel Bordeleau
Hyperliens
pertinents
Commission
parlementaire sur la qualité, l'accessibilité
et le financement des universités
Ministère de l'Éducation du Québec
Commission
parlementaire sur la qualité, l'accessibilité
et le financement des universités
Conférence des recteurs et des principaux des universités
du Québec (CREPUQ)
Fédération
étudiante universitaire du Québec
Un
régime qui inquiète les agriculteurs canadiens

De
plus en plus de personnes qui cherchent à maigrir
optent pour un régime fort en gras et faible en glucide,
ce inquiète de nombreux agriculteurs canadiens, principalement
les producteurs de céréales et de pommes de
terre. Ils craignent que la demande pour leur produits ne
diminue à mesure que ce régime gagne en popularité.
Ce régime
n'est certes pas nouveau, mais le nombre de ses adeptes
ne cessent de croître. Par exemple, on estime que
30 millions d'Américains suivraient le régime
Atkins, qui recommande de consommer viandes, ufs et
même gras «pure», comme le beurre, et
ce, au détriment notamment de certains fruits et
légumes, des pâtes alimentaires et du pain.
L'industrie
de l'alimentation a flairé l'opportunité et
offre de plus en plus de produits faibles en glucides. Des
restaurants proposent désormais des hamburgers sans
pain, et la chaîne de restaurants Subway offre des
«wraps»
atkins.
Une
mode qui a des effets néfastes sur les producteurs
de céréales et de pommes de terre, qui ont
de la difficulté à écouler leurs produits.
Ils ont même décidé de passer à
l'offensive en vue de contrer le phénomène
en élaborant des plans d'actions ou encore en lançant
des campagnes de marketing.
Reportage
de Martin Bégin
Hyperliens
pertinents
Atkins
Canada (en anglais)
Commission
canadienne du blé
Le
fouillis de l'inspection des bâtiments
Il
n'existe présentent aucune règle au Québec
pour régir le métier d'inspecteur en bâtiment.
Ainsi, à peu près n'importe qui peut s'improviser
inspecteur en bâtiment.
L'Association
des courtiers et agents immobiliers du Québec demande
donc au gouvernement de remédier à la situation.
Devant le fouillis qui règne dans le secteur, les
inspecteurs en bâtiment ont de plus en plus de difficultés
à s'assurer.
Roger
Laporte fait le point avec Robert Nadeau, président-directeur
général de l'Association des courtiers et
agents immobiliers du Québec.
Hyperliens
pertinents
Association
des courtiers et agents immobiliers du Québec
Association
des inspecteurs en bâtiments du Québec
Le
capital de risque, une denrée encore trop rare au
Québec
 |
Source:
Réseau Capital
|
Depuis
trois ans, les fonds investis par les sociétés
de capital de risque sont en fortes baisses. C'est le
constat émis cette semaine par l'organisme Réseau
Capital, qui regroupe les sociétés québécoises
de capital de risque.
Selon
l'organisme, les sociétés de capital de
risque au Québec ont investis, en 2003, 575 millions
de dollars, soit une baisse de 20 % par rapport à
2001, où les investissements se chiffraient à
720 millions de dollars.
Daniel
Bordeleau a rencontré Annie Thabet,
présidente de Réseau Capital.
Hyperlien
pertinent
Réseau
Capital
Revue
de la presse économique  |
Le
quotidien La
Presse présente ce samedi un dossier
spécial intitulé Un Québec
au travail, stratégie pour une société
plus prospère. L'hebdomadaire
The
Economist consacre quant à lui
un éditorial et deux articles sur la renaissance
économique du Japon.
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de page
ÉMISSION
SPÉCIALE CONSACRÉE AU PLEIN AIR
Le
43e Salon expert chasse, pêche et camping se déroule
présentement à la Place-Bonaventure, à
Montréal. Les affaires et la vie, en direct
du Salon, consacrent toute la deuxième heure de l'émission
à l'industrie du plein air, un secteur bien vivant
et de plus en plus important pour plusieurs régions
au Québec.
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Gaspésia:
l'échec était-il prévisible?

Après
le retrait de Tembec du projet de relance de l'usine Gaspésia,
la Société générale de financement
(SGF) et le Fonds de solidarité des travailleurs
du Québec (FTQ) ont annoncé cette semaine,
chacun de leur côté, qu'ils demandaient la
liquidation de l'usine.
Placé
sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les
créanciers depuis le 30 janvier dernier, Papiers
Gaspésia disposait de 30 jours pour se réorganiser.
Faisant
face à un dépassement des coûts estimé
à 265 millions de dollars, ce qui aurait porté
la facture totale du projet à 765 millions, Tembec,
actionnaire à 25 %, avait averti ses deux autres
partenaires qu'il n'entendait pas mettre davantage d'argent
dans le projet. Déjà, 300 millions de dollars
y ont été engloutis. Malgré tout, le
gouvernement québécois garde espoir de trouver
un nouvel acquéreur pour mener à bien le projet.
Comment
expliquer cet échec? Était-il prévisible?
Jean Racine s'entretient avec le ministre québécois
du Développement économique et régional,
Michel Audet.
Hyperliens
pertinents
Gaspésia
ou gaspillage?
Émission Les affaires et la vie du 7 février
2004
La
relance de la Gaspésia compromise
Émission Maisonneuve en direct du 26 février
2003
Régions
et économie du savoir
Institut national de recherche scientifique
Société
générale de financement (SGF)
Fonds
de solidarité des travailleurs FTQ
Tembec
Haïti:
une économie en pièces détachées
Avec
son PIB par habitant d'environ 440 dollars américains
annuellement, Haïti est le pays le plus pauvre des
Amériques. Selon le ministère canadien des
Affaires étrangères et du Commerce international,
environ 75 % de la population haïtienne vit dans une
situation d'extrême pauvreté.
L'incapacité
du président Jean-Bertrand Aristide à contrer
la pauvreté qui afflige la population haïtienne
est en bonne partie à l'origine de la tension extrême
qui règne actuellement dans le pays, où l'opposition
réclame son départ. De plus, nombreux sont
ceux qui se montrent pessimistes quant à l'avenir
économique du pays.
Depuis
sept mois, l'inflation ne cesse de grimper et le prix des
produits de base explose, rendant la situation encore plus
difficile pour la majorité des Haïtiens. Dans
un tel contexte, on fait ce qu'on peut pour survivre.
Reportage
de Frédéric Nicoloff
Hyperliens
pertinents
Haïti:
un pays ne meurt jamais
Dossier interactif de Radio-Canada.ca
Haïti,
entre dictature et pauvreté
Dossier
de Radio-Canada.ca
Haïti
Ministère
des Affaires étrangères et du Commerce international
du Canada
Portrait
de l'industrie du plein air au Québec
Les
amateurs de plein air, de chasse et de pêche sont
conviés ce week-end à la Place-Bonaventure,
à Montréal, où plus de 250 exposants
les attendent dans le cadre du Salon expert chasse, pêche
et camping.
Pour
plusieurs régions de la province, l'industrie de
la chasse et de la pêche est très importante.
Ainsi, selon la Société de la faune et des
parcs du Québec, «la mise en valeur de la nature
et de la faune génère annuellement 1,4 milliard
en valeur ajoutée, grâce aux dépenses
réalisées par les adeptes de chasse, pêche,
plein air et activités liées à la faune
sans prélèvement», ce qui permet la
création ou le maintien de 31 000 emplois.
Les
zones d'exploitation contrôlée, communément
appelées zecs, et les pourvoiries sont d'importants
joueurs de l'industrie. Sur l'ensemble du territoire québécois,
on compte pas moins de 62 zecs de chasse, de pêche
et de plein air, et environ 700 pourvoiries.
Jean
Racine s'entretient avec Francine St-Laurent,
directrice du Salon expert chasse, pêche et camping,
et brosse un portrait de l'industrie avec Pierre Lefebvre,
de la Fédération québécoise
des gestionnaires de zecs (FDQZ), et Normand Ouellet,
président de la Fédération des pourvoiries
du Québec.
Hyperliens
pertinents
Salon
expert chasse, cêche et camping
Fédération
québécoise des gestionnaires de zecs (FDQZ)
Fédération
des pourvoiries du Québec
Importance
économique
de l'industrie

L'industrie
de la chasse, de la pêche et du plein air est en pleine
expansion. On
estime qu'il y a, au Québec, environ 95 000 personnes
qui pratiquent la pêche annuellement, et 35 000 la
chasse.
Ces
activités attirent de plus en plus une clientèle
urbaine et des touristes étrangers. Si ces derniers
sont principalement Américains, les Européens
se montrent aussi intéressés par les grands
espaces québécois.
Jean
Racine fait le point avec Pierre Corbeil, ministre
délégué à la Forêt, à
la Faune et aux Parcs.
Hyperlien
pertinent
Société
de la faune et des parcs du Québec
Le
camping
Que
ce soit sous la tente ou dans un véhicule récréatif,
le camping demeure une activité très populaire.
Au Québec, la Fédération québécoise
de camping et de caravaning (FQCC) répertorie pas
moins de 686 campings, pour un total de 80 000 places.
Si
le camping sous la tente demeure encore le choix du plus
grand nombre, le camping en véhicule récréatif
connaît une forte croissance. Par exemple, on estime
qu'en 1997, 38 000 ménages ont utilisé une
tente, alors que 18 500 ont préféré
le véhicule récréatif.
La
valeur des actifs des terrains de camping de la province
est évaluée à 445 millions de dollars,
et environ 6000 emplois dépendent de cette activité
économique.
Daniel
Bordeleau discute de l'évolution de l'industrie
avec Irman Bolduc, directeur général
de la Fédération québécoise
de camping et de caravaning (FQCC), et Roger Roy,
des Produits de plein air Le Baron.
Hyperliens
pertinents
CampingQuébec.com
Produits
de plein air Le Baron
Le
piégeage
Parmi
les activités de plein air qui ont beaucoup changé
depuis quelques années, il y a, certes, le piégeage.
En
effet, l'image de cette activité, métier
pour certains et simple loisir pour d'autres, a
été très malmenée par divers
groupes écologistes, qui lui reprochaient les méthodes
employées pour capturer les animaux. De même,
les campagnes menées contre la fourrure ont passablement
terni l'image de l'industrie.
Par
conséquent, l'industrie s'est adaptée et
a changé les méthodes de capture, afin de
les rendre moins cruelles pour les animaux.
Roger
Laporte s'est entretenu avec Marc Dussault,
qui pratique le piégeage, de même qu'avec
Serge Larivière, de la Fédération
des trappeurs gestionnaires du Québec, et Allan
Herscovici, directeur général du Conseil
canadien de la fourrure.
Hyperliens
pertinents
Fédération
des trappeurs gestionnaires du Québec
Conseil
canadien de la fourrure
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Journaliste
Internet:
Ian
Morissette
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