La tricot-thérapie entre deux cours à la polyvalente W.-A. Losier
Publié le

Des élèves de la polyvalente W.-A. Losier à Tracadie-Sheila au Nouveau-Brunswick pratiquent la tricot-thérapie afin de soulager leur anxiété.
Tout a débuté lorsque Josée Mallais-Paulin, enseignante à la polyvalente, est allée aux rencontres du Canada en avril dernier à Ottawa : « on m'a demandé d'apprendre le tricot à un groupe de 50 élèves ».
« Tout le monde a réussi. C'était merveilleux, j'en revenais pas », dit-elle.
Puis, cet automne, une journée mieux-être pour le personnel a été organisé à la polyvalente : « Je me suis dit, on pourrait faire du tricot car c'est relaxant et ça fait du bien ».
L'idée a été un succès puisque près de 80 % du personnel a appris le tricot et a continué par la suite, indique l'enseignante.
On s'est dit que peut-être les élèves aimeraient ça aussi.
Le tricot, pas seulement pour les filles
Le premier élève a avoir été initié par Josée Mallais-Paulin est Jimmy Saulnier, élève de 12e année.
« J'ai été surpris qu'elle me propose de m'initier au tricot », avoue ce dernier qui dit s'être découvert une passion depuis.
Elle m'a convaincu en me disant que c'était cute un garçon qui tricotait.
Puis, d'autres ont voulu apprendre et le groupe s'est agrandi à près d'une trentaine d'élèves.
« On a réussi à avoir du financement et on a pu acheter de la laine et des aiguilles à tout le groupe », explique Josée Mallais-Paulin.
Les séances ont finalement été si populaires que la laine est venue à manquer.
« On a fait appel à la communauté et nous avons reçu de la laine d'un peu partout afin de poursuivre les séances de tricot-thérapie », s'exclame l'enseignante.
L'activité permet à différents élèves de se retrouver, ajoute-t-elle.
Selon elle, manier les baguettes et la laine permet à plusieurs jeunes de prendre une pause et d'apaiser leur anxiété.