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Avec Patrick Masbourian
En semaine de 5 h 30 à 9 h
L'auteure-compositrice-interprète Safia Nolin (à droite) accuse l'animatrice Mariepier Morin (à gauche) de harcèlement sexuel.
Photo : Radio-Canada / Raphaël Ouellet de Bonsound
Des allégations publiées par des victimes de harcèlement et d'agressions sexuelles se comptent par centaines sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. « Il faut accepter que les victimes n'aient pas toutes les mêmes besoins », affirme Rachel Chagnon, directrice de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département des sciences juridiques de l'Université du Québec à Montréal. Mais est-ce qu'un tribunal populaire peut se substituer au système de justice sans mettre à mal la présomption d'innocence?
Il y a beaucoup de personnes qui ont [fait des dénonciations] sur Instagram dont les besoins n’auraient pas été satisfaits par le système de justice. Je constate que les victimes ont un besoin d’être validées dans les émotions ressenties par rapport à l’agression. [...] Le processus judiciaire n'a pas la fonction d'apporter un soutien psychologique aux victimes.
Elle explique aussi pourquoi, selon elle, la présomption d'innocence n'est pas mise à mal par une dénonciation sur les réseaux sociaux.
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