Hausse des demandes d'accès aux banques alimentaires en Abitibi-Témiscamingue
Région zéro 8
Avec Félix B. Desfossés
En semaine de 15 h 30 à 18 h
Hausse des demandes d'accès aux banques alimentaires en Abitibi-Témiscamingue
Le Bilan Faim rapporte une hausse de 49 % des repas offerts aux personnes âgées par les popotes roulantes.
Photo : Radio-Canada / Marguerite Gallorini
Le nombre de demandes d'accès aux banques alimentaires a augmenté dans la région de 2018 à 2019. C'est ce que révèlent des données du Bilan Faim, un rapport annuel permettant de dresser un portrait de la faim au Québec.
BAQ Bilan Faim 2019 by Radio-Canada on Scribd
Nathalie Larose,directrice adjointe au service communautaire Ressourcerie Bernard-Hamel, témoigne du fait que l'augmentation du coût de la vie pousse plus de personnes qui ont un emploi à faire une demande d'accès à une banque alimentaire.
En 2018, on avait 61 personnes, et en 2019, donc ça, c'est tout simplement par rapport au coût de la vie. Aujourd'hui, avec le coût des logements et de tout ce qui est relié, souvent, même les personnes qui ont un emploi ou qui sont sous le seuil du faible revenu, n'arrivent pas à la fin du mois, ont besoin de demander de l'aide alimentaire
, indique-t-elle.
Ce que ça nous prouve, c'est que ce n'est pas que les gens ne veulent pas travailler. Oui il y a un creux, c'est sûr et certain, mais c'est vraiment au niveau du coût de la vie
, ajoute-t-elle.
Pas moins de 1,9 million de demandes sont faites chaque mois au Québec pour avoir accès aux banques alimentaires.
La région par rapport au reste du Québec
Naathalie Larose observe que la situation en Abitibi-Témiscamingue est similaire au reste de la province.
Par exemple, les données sur les personnes demandant de l'aide alimentaire et dont la source principale de revenu est un emploi démontrent des chiffres semblables :
En 2019
- Abitibi-Témiscamingue : 11.4% des demandes
- Au Québec : 13,5% des demandes
Une autre tranche de la population qui a vu ses beosins d'aide alimetnaire augmenter sont les personnes qui bénéficient d'une pension de vieillesse, et qui donc, n'ont pas d'emploi.
Nous, juste l'année passée, c'est 47 personnes de plus qui ont fait une demande, pour nous, ça représente une augmentation de 62 %, pour des gens qui ne sont plus sur le marché du travail
, observe Nathalie Larose.
Elle rappelle que les dons sont nécessaires tout au long de l'année, et pas seulement à l'approche du temps des Fêtes.
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