
Métier : journaliste
Marie-Louise Arsenault aborde les nombreux enjeux du travail de journaliste dans le monde d'aujourd'hui.
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Avec Marie-Louise Arsenault
En semaine de 13 h à 15 h
(en rediffusion du mardi au vendredi à 1 h et le samedi à 20 h)
Une scène tirée du film « Call Me by Your Name », du réalisateur Luca Guadagnino
Photo : Sony Pictures Classics
« Mais ne rien ressentir pour ne rien ressentir : quel gâchis! » Les comédiens Francis Ducharme et Jocelyn Lebeau jouent avec brio et sensibilité un extrait du roman Appelle-moi par ton nom, d'André Aciman, où le père aborde le chagrin de son fils après la fin d'une relation amoureuse homosexuelle avec un stagiaire américain ayant passé l'été avec eux en Italie.
« S’il y a du chagrin, chéris-le. Et s’il y a une flamme, ne l’éteins pas. Ne sois pas brutal avec elle. Nous arrachons tant de nous-mêmes pour guérir plus vite qu’on ne le devrait, que déjà à 30 ans, on est ruinés et avons moins à offrir chaque fois que nous commençons avec quelqu’un de nouveau.
« Mais souviens-toi : notre cœur et notre corps ne nous sont donnés qu’une fois. La plupart d’entre nous ne peuvent s’empêcher de vivre comme s’ils avaient au moins deux vies à vivre, l’une étant le brouillon, l’autre, la version définitive, sans compter toutes ces autres versions entre les deux.
« Mais il n’y en a qu’une. Et avant qu’on ne s’en rende compte, notre cœur est usé et, pour ce qui est de notre corps, le moment vient où personne ne le regarde ni n’a la moindre envie de s’en approcher. En ce moment, il y a le chagrin. Je ne t’envie pas la souffrance. Mais je t’envie le chagrin. »
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