
Métier : journaliste
Marie-Louise Arsenault aborde les nombreux enjeux du travail de journaliste dans le monde d'aujourd'hui.
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Avec Marie-Louise Arsenault
En semaine de 13 h à 15 h
(en rediffusion du mardi au vendredi à 1 h et le samedi à 20 h)
Martine Delvaux et Benoît Melançon dans les studios de Radio-Canada
Photo : Radio-Canada / Francis Dufresne
Utiliser le terme « autrice » plutôt qu'« auteure » pour désigner une écrivaine est loin de faire l'unanimité. Les défenseurs du mot soutiennent, entre autres, qu'il est étymologiquement plus juste que le mot "auteure", tandis que ses critiques lui reprochent surtout son manque d'esthétisme phonétique. Martine Delvaux, autrice et professeure de littérature à l'Université du Québec à Montréal, et Benoît Melançon, auteur et professeur de littérature à l'Université de Montréal, analysent les différents points de vue sur cette question.
« "Autrice" est dans Le Petit Robert depuis 1996. Le mot a une longue histoire », souligne Benoît Melançon. Il fait remarquer que si son existence était relativement peu connue jusqu’à tout récemment, le terme s’impose de plus en plus.
« La chose à laquelle je tiens, c’est qu’on ne gomme pas le travail des féministes québécoises », explique Martine Delvaux. Elle rappelle que le mot « auteure » a été adopté au Québec en 1979 afin de féminiser ce titre d’emploi.
Je ne suis pas du tout contre le terme "autrice", mais je ne vais pas abandonner "écrivaine" et "auteure". […] Je ne vois pas pourquoi l’Académie française viendrait me dicter comment féminiser les mots.
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