
Métier : journaliste
Marie-Louise Arsenault aborde les nombreux enjeux du travail de journaliste dans le monde d'aujourd'hui.
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Avec Marie-Louise Arsenault
En semaine de 13 h à 15 h
(en rediffusion du mardi au vendredi à 1 h et le samedi à 20 h)
L'écrivain Simon Brousseau.
Photo : Radio-Canada / Thomas Lafontaine
Le monde consumériste doit être complètement repensé, mais, même face à la menace écologique, il est difficile de joindre la parole aux actes. « Nous sommes les héritiers d'une idéologie [de surconsommation] », observe l'auteur Simon Brousseau dans son micro ouvert.
En 1889, dans L’homme des bois, le dramaturge Anton Tchekhov rappelait déjà qu’il y a « de moins en moins de forêts ». Le problème n’est donc pas nouveau, mais aujourd'hui nous sommes plongés dans nos contradictions.
Simon Brousseau raconte qu’il a pris l’avion pour aller voir la décadence légendaire du célèbre Las Vegas Strip, artère principale de la ville du Nevada, l’année dernière et que la compensation de dioxyde de carbone achetée par sa copine ne sert probablement qu’à avoir bonne conscience.
C'est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie.
Pour sortir de l’impasse, l’auteur des livres Synapses (2016) et Les fins heureuses (2018) croit qu’il est nécessaire de réenchanter le monde. Selon lui, il ne faut pas avoir peur des idées utopiques dans notre recherche d’autres objectifs collectifs.
« Il faut apprendre à construire des récits alternatifs, [...] le communisme n’est pas la seule solution possible », suggère-t-il.
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