
Pas tous en même temps
De vives discussions sur les événements culturels avec Karyne Lefebvre, ses cinq collaborateurs et de sages experts.
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Avec Karyne Lefebvre
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Une scène du film Souldia : à double tranchant, de Simon Coutu et Jean-Pierre Bastien
Photo : Vice
Souldia, un rappeur originaire de Limoilou, compte parmi les artistes très populaires auprès des jeunes Autochones. Le journaliste à Vice Québec Simon Coutu, qui a réalisé un documentaire montrant le passage du rappeur chez les Attikameks, et la journaliste à Espaces autochtones Sophie-Claude Miller discutent avec Karyne Lefebvre de l'attrait pour le rap et la musique électronique qu'ont les adolescents des Premières Nations.
« La dureté de certains propos […] dans les chansons rejoint leur réalité. Quand on est adolescent, on cherche des sensations fortes, des paroles crues, on veut quelque chose qui sort du moule », explique Sophie-Claude Miller qui a trouvé un attrait semblable au style de rap violent chez les jeunes en Bolivie lorsqu’elle y a fait du bénévolat. Selon elle, comme Souldia rappe en français, il touche les Autochtones davantage qu’un artiste comme Eminem, dont ils doivent décoder les paroles.
Dans le documentaire Du teweikan à l’électro : voyage aux sources de la musique autochtone, de Kim O’Bomsawin, le chanteur Florent Vollant explique comment la musique peut permettre aux jeunes Autochtones de s’exprimer en se servant de leur délinquance. Dans ce film, il est question de la réappropriation de la culture traditionnelle par la nouvelle génération.
Raconter ce qui se passe dans la communauté, c’est clair que ça peut être une soupape pour pouvoir s’exprimer. […] La musique peut être une façon de sortir de la misère.
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