
Dis-moi, docteur
Le docteur René Wittmer aborde sans détour les problèmes de santé qui suscitent souvent des questions chez ses patients.
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Avec Matthieu Dugal
Du lundi au jeudi de 19 h à 20 h
(en rediffusion le samedi à 1 h)
Il est rare que l'on meure du syndrome du cœur brisé, et on s’en remet relativement bien.
Photo : iStock / peterschreiber.media
Bien des questions demeurent en suspens de nos jours au sujet du syndrome de takotsubo, une maladie du muscle cardiaque qui s'apparente à l'infarctus sur le plan de la douleur. Il s'agit en fait d'une défaillance du cœur qui se produirait à la suite d'une grande émotion, comme la mort d'une personne chère, une catastrophe naturelle ou une grande dispute. Marie Lambert-Chan, rédactrice en chef du magazine Québec Science, souligne que cette maladie, aussi appelée « syndrome du cœur brisé », intéresse grandement les scientifiques.
Contrairement à la crise cardiaque, on n’observe aucun blocage d’artère dans le cas du syndrome de takotsubo. Les personnes qui en sont atteintes souffrent plutôt d’une contraction anormale du ventricule gauche.
Jusqu’à maintenant, le consensus scientifique entourant cette maladie veut qu’elle prenne principalement sa source dans le grand stress qu’une personne peut vivre, mais le stress ne serait pas le seul facteur déterminant. À cet égard, Marie Lambert-Chan note qu’une étude internationale publiée en 2015 dans le New England Journal of Medecine a révélé qu’aucun événement stressant n’avait été mis en évidence pour 28 % des 1750 patients étudiés, qui souffraient tous du syndrome du cœur brisé.
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Le mystère pourrait toutefois se dissiper quelque peu dans les prochains mois, car les mêmes chercheurs devraient compléter d’ici la fin de l’année une étude observationnelle regroupant 4000 patients souffrant de la maladie.
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