
Dis-moi, docteur
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8 éléments, 2 h 10 min
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Avec Matthieu Dugal
Du lundi au jeudi de 19 h à 20 h
(en rediffusion le samedi à 1 h)
Un cerf se balade dans une rue presque déserte de la ville de Nara, au Japon.
Photo : Getty Images / Tomohiro Ohsumi
De nombreuses photos d'un peu partout dans le monde circulent depuis quelques semaines sur les réseaux sociaux, montrant des animaux sauvages qui seraient de retour dans certaines villes, faisant dire à des observateurs que la nature « reprend ses droits » en cette période de pandémie de COVID-19, où plus de la moitié de l'humanité est confinée. Or, il faut éviter d'interpréter des faits anecdotiques comme étant des signes clairs de quoi que ce soit. C'est du moins ce qu'affirme Guillaume Rivest, journaliste spécialisée en environnement, qui nous met en garde contre la désinformation qui circule à ce sujet.
Guillaume Rivest prend l’exemple de récentes images de cerfs prises au moment où les bêtes déambulent dans les rues de villes au Japon, ou encore de photos de nombreux singes qui se retrouvent soudainement en assez grand nombre dans les artères de certaines villes asiatiques.
Le journaliste spécialisé en environnement affirme que, si ces animaux se rapprochent autant en ce moment des populations en milieu urbain, ce n'est pas tant parce qu'ils profitent du calme retrouvé, mais bel et bien parce qu’ils ont faim.
Dans de nombreux cas, ces animaux cherchent les êtres humains intensément dans l’espoir qu’ils leur donnent à manger, car ils y ont été habitués au fil du temps, soit par les touristes, soit par les populations locales.
Guillaume Rivest note que, bien souvent, tout est une question de perception. « Des canards dans les étangs de Paris ou des oiseaux qui vivent dans des milieux aquatiques à Venise, il y’en a toujours eu. La différence, c’est qu’aujourd’hui, les gens ont le temps de les observer. »
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