« La dyslexie est aux lettres ce que la dyscalculie est aux symboles mathématiques », explique Anne Lafay, chercheuse postdoctorale au Département des sciences de l'éducation de l'Université Concordia, à propos de ce trouble spécifique d'apprentissage méconnu, qui toucherait pourtant entre 3 % et 8 % de la population. La dyscalculie fait en sorte que les personnes qui en souffrent, surtout les enfants, n'ont pas un accès automatique au sens des nombres ou encore ont de la difficulté à percevoir les quantités. Tranquillement, la recherche s'intéresse à ce trouble spécifique d'apprentissage.
Même si elle n'en est qu'à ses balbutiements, l'agriculture cellulaire commence à intéresser des joueurs de l'industrie agroalimentaire. Le journaliste et agronome Nicolas Mesly souligne que des géants comme Memphis Meats ou Aleph Farms sont à l'aube de commercialiser du bœuf haché ou des croquettes de poulet sans avoir eu à élever et abattre vache ou volaille. Aussi, une nouvelle génération de scientifiques, comme Isha Datar, présidente de l'Institut de recherche New Harvest, et Perumal Gandhi et Ryan Pandya, respectivement bio-ingénieur et biochimiste au sein de la jeune pousse Perfect Day Foods, croient dans l'immense potentiel de l'agriculture cellulaire.
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Avec Matthieu Dugal
Du lundi au jeudi de 19 h à 20 h
(en rediffusion le samedi à 1 h)