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Les deux complices férus de politique Michel C. Auger et Manon Globensky décortiquent les moments marquants de la semaine, en laissant place …
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Avec Michel C. Auger
En semaine de 11 h 30 à 13 h
Le logo du frabicant chinois Huawei
Photo : Reuters / Aly Song
Au-delà de la crise diplomatique, l'arrestation de la dirigeante de Huawei, le mois dernier, a relancé la réflexion sur les liens qu'entretiennent les universités canadiennes avec le géant des télécommunications chinois.
L’entreprise chinoise finance par exemple une chaire de recherche à Polytechnique Montréal. Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) a d’ailleurs rencontré les grandes universités du pays en octobre dernier pour discuter des inquiétudes que suscite Huawei.
L’équipe de Midi info a contacté plusieurs établissements pour avoir plus d’informations au sujet du financement de leurs recherches par Huawei et des enjeux de propriété intellectuelle. Pour l’instant, elles ont toutes refusé de nous accorder une entrevue.
Selon le professeur Yves Gingras, les universités devraient faire preuve de plus de transparence. « Au lieu de se terrer dans le silence, elles devraient dire les choses telles qu’elles sont. Au Canada, au cours des 10 dernières années, il y a eu environ 460 articles scientifiques publiés par des chercheurs des universités du Canada avec des chercheurs des multiples laboratoires de Huawei », détaille le directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies de l’Université du Québec à Montréal.
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