
Du côté de chez Catherine
Insatiable curieuse, Catherine Perrin est à l'écoute des gens pour comprendre la société et découvrir de nouveaux horizons.
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Avec Catherine Perrin
Hubert Van Gijseghem et Rose-Marie Charest
Photo : Radio-Canada / Olivier Lalande
« L'amitié rend plus heureux, augmente notre bien-être », dit la psychologue Rose-Marie Charest, citant une étude menée par des chercheurs de l'Université Havard, qui ont suivi un groupe d'hommes pendant 80 ans. D'après les résultats de cette étude, les relations amicales seraient la clé d'une vie heureuse. En compagnie de son collègue Hubert Van Gijseghem, Rose-Marie Charest explique pourquoi l'amitié est si importante dans nos vies.
Selon Rose-Marie Charest, l’amitié chez l'être humain vient d’un profond besoin d'attachement. Au Québec, ce besoin a longtemps été réprimé en raison de l’omniprésence du modèle familial. Heureusement, les choses ont changé, note la psychologue.
Je suis très heureuse qu’au Québec, on ait donné plus de place à l’amitié. Il y a 50 ans, les familles étaient tellement prises entre familles qu’il n’y avait pas tellement d'espace pour l’amitié. Là-dessus, on a beaucoup évolué, c’est-à-dire que l’amitié prend de plus en plus place, à toutes les étapes, et on en a besoin.
Rose-Marie Charest fait remarquer que l’omniprésence du modèle familial a longtemps été un frein aux amitiés entre femmes. Les relations amicales féminines, pendant un bon moment, n’ont été que très peu documentées.
« La raison pour laquelle ç'a été si peu documenté, c’est parce que pour être amies, il faut être libres. À partir du moment où les femmes n’étaient ancrées que dans le réseau familial, elles n’avaient pas de liberté : elles étaient prisonnières de ça », explique la psychologue.
Cliquez ici pour écouter la deuxième portion de l'entrevue avec Rose-Marie Charest et Hubert Van Gijseghem.
De son côté, Hubert Van Gijseghem fait remarquer que l’amitié, si forte chez l’être humain, peut aussi être très développée dans le règne animal, comme l'ont démontré de nombreuses études « fascinantes » publiées sur le sujet au cours des 30 dernières années.
« Ces amitiés, contrairement à ce qu’on pensait avant, ne sont pas basées sur un désir de collaboration, [...] mais sur des expériences communes du passé. Elles ne sont pas utilitaires », explique-t-il.
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