
Du côté de chez Catherine
Insatiable curieuse, Catherine Perrin est à l'écoute des gens pour comprendre la société et découvrir de nouveaux horizons.
Nous utilisons les témoins de navigation (cookies) afin d'opérer et d’améliorer nos services ainsi qu'à des fins publicitaires. Le respect de votre vie privée est important pour nous. Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'utilisation de ces informations, veuillez revoir vos paramètres avant de poursuivre votre visite.Gérer vos témoins de navigationEn savoir plus
Vous naviguez sur le nouveau site
Aide à la navigationAvec Catherine Perrin
Photo de l'audacieux sauvetage des douze jeunes joueurs de soccer et de leur entraîneur dans la grotte Tham Luang Nang Non à Mae Sai, dans la province de Chiang Rai, en Thaïlande, le 11 juillet.
Photo : The Associated Press
Un mélange d'héroïsme, d'enfants en danger, de drame humain... Selon le chercheur Pierre Barrette, le rocambolesque sauvetage des 12 joueurs de soccer thaïlandais dans une grotte submergée avait tous les ingrédients pour susciter l'intérêt des médias durant l'accalmie estivale. Il raconte à Stéphan Bureau comment, chaque été depuis 30 ans, les bulletins de nouvelles privilégient les nouvelles de type « enfant dans un puits » au détriment d'actualités plus importantes ailleurs dans le monde.
« Il y a du temps à remplir durant l’été. Il y a un creux. Il y a moins de journalistes qui travaillent, moins de gens au boulot, moins de gens dans la sphère politique, la sphère économique », souligne le professeur à l’École des médias de l’Université du Québec à Montréal.
Un fait divers survenu en avril 1949 aurait lancé un nouveau modèle d’actualité : la chute de Katheryn Anne Fiscus, une enfant de 3 ans, dans un puits abandonné, en Californie. Des jours durant, les médias ont suivi les développements dans cette affaire qui a vu Hollywood dépêcher des projecteurs pour éclairer la scène, et des sauveteurs tenter d’atteindre la bambine au moyen de grues et de cordes.
Pierre Barrette note que les médias tendent à relayer des histoires similaires depuis : celle, en 1987, de la petite Jessica McClure, le cas des mineurs chiliens en 2010, ou même la disparition de Cédrika Provencher en 2007. « La grande caractéristique de ces nouvelles, c’est qu’elles sont ce qu’on appelle en anglais des running stories, c’est-à-dire des affaires qui permettent, souvent durant une période assez longue, de raconter une histoire. Il y a des nouvelles péripéties qui s’ajoutent chaque jour. […] C’est presque une histoire hollywoodienne, dans ce cas-ci, parce qu’en plus, elle se termine bien. »
Vous avez repéré une coquille?
Signalez-la-nousVous êtes témoin d’un événement?
Partagez vos infosVous avez des questions sur notre travail?
Consultez nos Normes et pratiques journalistiquesInsatiable curieuse, Catherine Perrin est à l'écoute des gens pour comprendre la société et découvrir de nouveaux horizons.
Pénélope McQuade aborde des enjeux socioculturels, aidée de ses collaborateurs.
Suivez les arts et spectacles grâce à des entrevues et des critiques : cinéma, livres, théâtre, musique et arts visuels
Marie-Eve Tremblay aborde des sujets délicats en toute franchise avec des personnalités et des citoyens de tous horizons.
« Pourquoi, moi, je m'appelle Niska? ». Niska nous entraine dans la réalité des pensionnats autochtones des années 50.
Les tribunes de Radio-Canada.ca sont actuellement fermées pour permettre de grandes rénovations destinées à rendre votre expérience encore plus agréable.
Quelques points à retenir:
- Vos nom d'usager et mot de passe demeurent inchangés
- Les commentaires publiés ces derniers mois seront transférés graduellement
- La modération des commentaires se fera selon les mêmes règles.
Nous croyons que ce changement rendra votre expérience sur Radio-Canada.ca encore plus intéressante et interactive.À plus tard!
L'équipe de Radio-Canada.ca