
Du côté de chez Catherine
Insatiable curieuse, Catherine Perrin est à l'écoute des gens pour comprendre la société et découvrir de nouveaux horizons.
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Avec Catherine Perrin
Un étudiant se fait montrer les rudiments du métier dans une usine.
Photo : iStock
La saison estivale est à nos portes et de nombreux étudiants occuperont bientôt un emploi d'été pour quelques semaines. Est-ce que cette main-d'œuvre est bien utilisée par les employeurs? Valorise-t-on assez le travail étudiant? Devrait-on donner le même salaire aux étudiants et aux professionnels? Diane Bérard, chroniqueuse et blogueuse au journal Les Affaires, et Éric Pineault, économiste et professeur de sociologie à l'Université du Québec à Montréal, se penchent sur la nature et la valeur du travail étudiant en 2018.
Diane Bérard déplore que certaines entreprises, ici comme ailleurs, voient les étudiants presque exclusivement comme de la main-d’œuvre bon marché.
Elle ne s’explique pas, par exemple, que des entreprises ne les rémunèrent pas autant que leurs employés occasionnels, surtout lorsqu’ils effectuent les mêmes tâches. « Lorsqu’on accomplit la même tâche que quelqu’un qui est payé beaucoup plus cher, est-ce qu’il ne devrait pas y avoir un ajustement? » s’interroge Diane Bérard.
Selon elle, les entreprises qui agissent de la sorte fragilisent le marché du travail.
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