Combattre la surpopulation de cerfs au Parc de la Pointe-Pelée
Matins sans frontières
Avec Charles Lévesque
En semaine de 6 h à 9 h

Combattre la surpopulation de cerfs au Parc de la Pointe-Pelée

Deux petits cerfs de Virginia se tiennent dans un marécage du parc national de la Pointe-Pelée.
Photo : Parc national de la Pointe-Pelée
En raison des nouvelles restrictions sanitaires, le Parc national de la Pointe-Pelée a décidé d'écourter son programme de contrôle de population des cerfs d'une semaine. Selon David Lesbarrères, professeur agrégé au département de biologie de l'Université Laurentienne, ce programme est essentiel pour alléger la pression sur les plantes lors de la repousse au printemps.
Il explique que le manque de prédateurs, tels que les loups ou pumas, fait en sorte que la population de cerfs s'accroît de façon exponentielle. Pour garder la situation sous contrôle, le parc a réussi à abattre 31 cerfs, soit le tiers de sa population totale, mais aurait espéré en faire plus.
Je pense que c'est un semi-échec, et peut-être il faudra qu'il se reprenne l'année prochaine
, affirme-t-il.
Y a-t-il un autre moyen de contrôle?
Le professeur reconnaît que l'abattage est une méthode controversée qui soulève un tollé au sein de la communauté à chaque fois qu’elle est utilisée. Il note que dans l’Ouest canadien, il y a eu des essais pour stériliser temporairement les biches, mais la technique manquait de précision.
Il rejette aussi la possibilité de relocaliser les cerfs, expliquant que cette tactique ne ferait que déplacer le problème et que les cerfs pourraient toujours revenir à leur lieu d'origine.
Il affirme que, malheureusement, pour recréer un écosystème naturel, tuer l'animal reste le moyen le plus efficace.
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