Que font les grandes villes pour contrer le « surtourisme »?
La matinale d’été
Avec Maxime Coutié

Que font les grandes villes pour contrer le « surtourisme »?

Ville emblématique du « surtourisme », Venise interdit désormais le passage des navires de croisière dans son fameux Grand canal.
Photo : Getty Images / AFP/Marco Sabadin
Alors que Montréal espère faire croître le nombre de ses touristes tous les ans, certaines villes européennes mettent tout en place pour les décourager à venir les visiter. Le chroniqueur à l'économie Matthieu Charest explique les mesures adoptées par ces villes aux prises avec un problème de « surtourisme ».
L’an dernier, Montréal estime avoir accueilli quelque 11 millions de touristes. Si ce chiffre peut sembler astronomique, il n’en est rien en comparaison à certaines villes européennes. À Barcelone et à Venise, par exemple, on dénombre environ 30 millions de visiteurs annuellement, soit près de trois fois plus que dans la métropole québécoise.
Pour contrôler leur nombre et en limiter les effets négatifs, ces villes ont pris les grands moyens.
Venise
- Interdiction de créer ou de construire des hôtels au centre-ville
- Quotas de visiteurs pendant certaines périodes sur la place Saint-Marc
- Taxe d’entrées de quelques euros à venir pour financer l’entretien de la ville
Barcelone
- Contrôle accru des Airbnb
- Limite de jours pour les locations d’appartement
- Interdiction d’ouvrir de nouvelles boutiques de souvenirs
Matthieu Charest rappelle que le tourisme fait rouler l’économie de nombreux pays. C’est pourquoi ces derniers doivent se concentrer à trouver une manière de réduire le nombre de touristes sans amputer les coffres.
En Espagne, qui accueille 83 millions de touristes par année, cette industrie représente près de 15 % du produit intérieur brut (PIB). À titre comparatif, au Canada, ce chiffre atteint les 2 %. En Italie, qui reçoit quant à elle environ 60 millions de visiteurs annuellement, cela représente 42 milliards d’euros.
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