Appropriation culturelle ou liberté de création?
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Appropriation culturelle ou liberté de création?

« L'appropriation, c'est une suprématie blanche », lit-on sur la pancarte d'une manifestante, le 26 juin 2018, la veille de la première médiatique de «SLAV».
Photo : Radio-Canada
Cette semaine le Festival international de jazz de Montréal a finalement décidé d'annuler toutes les représentations de SLĀV du metteur en scène Robert Lepage.
Dès l’avant-première de ce spectacle, présenté à Montréal le 26 juin 2018, des manifestants avaient dénoncé ce qu’ils considéraient alors comme de l’appropriation culturelle d’un héritage noir de la part de créateurs blancs.
S’en est suivie une importante controverse autour de l’utilisation de chants d’esclaves afro-américains interprétés par Betty Bonifassi.
S’agit-il d’une atteinte à la liberté d’expression? D’une forme de censure?
Cette annulation constitue-t-elle, au contraire, la prise en compte justifiée d’une sensibilité liée à certains enjeux particuliers?
À lire aussi :
Arnaud Decroix en discute avec l’universitaire Ibrahima Diallo et l’artiste France Trépanier.
En complément :
- La nouvelle mise en scène de Robert Lepage continue de semer la controverse (Huffington Post Québec) (Nouvelle fenêtre)
- Robert Lepage s’est trompé (Le Soleil) (Nouvelle fenêtre)
- Annulation de SLAV : un dangereux précédent (Le Journal de Montréal) (Nouvelle fenêtre)
- SLĀV, c’est un devoir de mémoire (Le Journal de Québec) (Nouvelle fenêtre)
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