
Métier : journaliste
Marie-Louise Arsenault aborde les nombreux enjeux du travail de journaliste dans le monde d'aujourd'hui.
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Aide à la navigationLes grands entretiens
Avec Stéphane Garneau
Du mardi au jeudi de 21 h à 22 h
(en rediffusion du mercredi au vendredi à 3 h)
Me Suzanne Pringle
Photo : Avanti Groupe / Karine Dufour
Connue pour avoir représenté Éric dans sa cause contre Lola qui s'est rendue jusqu'en Cour suprême, Me Suzanne Pringle est également l'inspiratrice de la télésérie Ruptures, diffusée sur ICI Radio-Canada Télé de 2016 à 2019. Elle est ainsi devenue une vedette du droit familial. « En fait, ce qui a été connu, c'est le dossier à caractère constitutionnel. Vous ne m'avez jamais vue et vous n'avez rien entendu de l'aspect [du] droit familial des choses. Et c'est le but de l'exercice parce que [...] en droit de la famille, [...] l'anonymat est conservé totalement », explique-t-elle à l'animateur Alain Gravel pour aborder ce long entretien.
Me Suzanne Pringle fait remarquer que des changements positifs ont été mis en place dans la pratique du droit familial depuis 10 ans : « On essaie de communiquer avec les parties adverses, […] on essaie en avance de régler les choses », indique-t-elle. De plus, le code de procédure civile a complètement changé en 2016 « afin de favoriser le règlement des dossiers » avant d’aller en cour, poursuit-elle.
Notre devoir le plus important, c’est le devoir de conseil. […] Les gens pensent que si on crie fort et qu’on se chicane fort, on va obtenir ce qu’ils recherchent. […] On doit aider pour que les choses se calment.
L’élément le plus sous-estimé dans une séparation est « la grande tristesse, la détresse qui est souvent vécue par des gens qui se séparent », raconte l’avocate qui compte 37 ans de pratique.
Elle mentionne que près de 85 à 90 % des litiges de droit familial se règlent avant un procès : « Ce n’est pas l’exercice le plus plaisant du monde d’aller en cour et que ce soit un tiers qui décide du reste de ta vie. […] Les juges ont pris ce rôle très à cœur aussi », affirme-t-elle, précisant également que les dossiers deviennent plus difficiles quand il y a de la violence physique, psychologique ou financière.
Mon rôle, dans plusieurs dossiers présentement, c’est d’être dans l’ombre, mais de bien guider les gens.
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