
Métier : journaliste
Marie-Louise Arsenault aborde les nombreux enjeux du travail de journaliste dans le monde d'aujourd'hui.
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Aide à la navigationLes grands entretiens
Avec Stéphane Garneau
Du mardi au jeudi de 21 h à 22 h
(en rediffusion du mercredi au vendredi à 3 h)
Diane Tell à l'émission Médium large en 2013
Photo : Radio-Canada / Marie-Sandrine Auger
La chanteuse québécoise a d'abord racheté l'ensemble des droits de ses premières chansons avant de fonder aujourd'hui sa propre maison de disques. « J'ai vraiment la volonté de faire en sorte que mon modèle [indépendant] soit reconnu », raconte l'autrice, compositrice et interprète, qui lancera bientôt un nouvel album.
Diane Tell a connu un succès assez rapidement en début de carrière – dès son deuxième album au Québec, en 1979, puis en France en 1981 avec son troisième album –, mais sans en tirer beaucoup d’argent à l’époque. Elle a donc décidé de racheter tous les droits des chansons de ses quatre premiers albums à son premier gérant en vue de garder l'œil sur l’ensemble des revenus liés à ses compositions.
« Je n’ai jamais été motivée par l’argent », raconte-t-elle dans une entrevue d’une heure avec René Homier-Roy. « Je sais que ça peut être un moteur. Et puis une fois que tu es connue, après, tu n'as plus envie d’être connue : tu es déjà connue. Moi, c’est vraiment l’amour du travail [qui me motive]; j’aime travailler. »
Elle consacre d’ailleurs énormément d’efforts en ce moment pour faire fonctionner son nouveau modèle d’affaires, au sein duquel elle possède tous les droits de ses chansons (qu’elle produit elle-même).
Je crois que la diffusion en continu apporte de l’argent frais. Par contre, il faut reconnaître que l’argent tombe dans les paniers de ceux qui sont propriétaires des phonogrammes.
« C’est sûr que pour les auteurs-compositeurs, le modèle [de la diffusion en continu] est moins intéressant, précise-t-elle. Par contre, celui qui est producteur, [pour] lui, c’est plus avantageux, parce que la répartition des droits entre ayants droit favorise les propriétaires des [bandes maîtresses]. »
Diane Tell chante « Entre nous » à l'émission Vedettes en direct à Radio-Canada en 1979.
La chanteuse, qui a grandit entre Paris et Val-d’Or, rappelle ainsi que « les droits d’auteur étaient plus rémunérés dans le modèle physique ».
Diane Tell raconte qu’elle finance donc elle-même ses disques avec les revenus de ses concerts et de ses droits d’auteur. « C’est toute une machine qui fonctionne. »
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