
Ma version des faits
La journaliste judiciaire Isabelle Richer revient sur les procès qui l'ont marquée et qui ont marqué le Québec.
19 éléments, 8 h 14 min
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Aide à la navigationLes faits d'abord
Avec Alain Gravel
Le samedi de midi à 13 h
(en rediffusion le dimanche à 3 h)
Un dollar canadien
Photo : La Presse canadienne / JONATHAN HAYWARD
Pour les libéraux, un déficit sert à investir dans l'économie. Pour les conservateurs, il s'agit de réparer les dommages causés par leurs adversaires. Pour les néo-démocrates, un coussin financier doit servir aux jours difficiles. Voilà pourquoi, peu importe qui l'emporte le 21 octobre, tout retour à l'équilibre budgétaire est exclu avant la fin du prochain mandat. Au micro d'Alain Gravel, trois candidats aux élections fédérales débattent des effets à long terme d'une telle mesure.
Nos invités sont Frédéric Beauchemin, candidat libéral dans Terrebonne; Luc Berthold, candidat conservateur dans Mégantic–L’Érable, et Guy Caron, candidat néo-démocrate dans Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.
« On n’est pas en mode inflationniste; notre économie est à 2 %, donc […] les citoyens ont plus d’argent dans leurs poches pour planifier les études de leurs enfants, affirme Frédéric Beauchemin. Ce qu’on fait en ce moment, c’est vraiment d’investir dans l’économie à long terme. […] Je suis un locataire, ici, je ne suis pas vraiment un propriétaire de la planète. On pense à la prochaine génération, on pense à réduire la dette de façon significative par rapport à ce qu’elle était quand les conservateurs nous l’ont laissée. »
Luc Berthold trouve son rival libéral dur à suivre : « On va toujours devoir payer les intérêts sur les dettes. Il me semble que des variables ne sont pas présentes et n’étaient pas présentes quand les libéraux ont dévoilé leur plateforme et leur promesse de dépenser 94 nouveaux milliards de dollars. Les familles, elles, quand elles empruntent, ne peuvent pas mettre de côté les intérêts sur la dette. Elles savent qu’un jour ou l’autre, elles vont devoir rembourser. »
« Comparer le budget du Canada avec un budget de famille, ça ne fonctionne pas, rétorque Guy Caron. Ce qui est beaucoup plus proche, c’est la dette que doit contracter une entreprise pour croître. C’est là l’importance d’avoir un déficit pour des projets structurants. Éventuellement, le taux de rendement, pour le pays, va être supérieur aux taux d’intérêt. Dans ce sens-là, on peut faire des déficits, mais ce n’est pas ce que les libéraux font, présentement. Ils attendent à plus tard pour investir dans les projets structurants. »
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