
Ma version des faits
La journaliste judiciaire Isabelle Richer revient sur les procès qui l'ont marquée et qui ont marqué le Québec.
19 éléments, 8 h 14 min
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Aide à la navigationLes faits d'abord
Avec Alain Gravel
Le samedi de midi à 13 h
(en rediffusion le dimanche à 3 h)
Un patient arrive en ambulance au Royal London Hospital le 8 janvier 2021 à Londres, où l’on craint le débordement.
Photo : Getty Images / Leon Neal
Que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe de l'Ouest, le coronavirus continue de sévir, malgré le déploiement des vaccins et les mesures de confinement qui se multiplient. Quatre médecins du Québec, de l'Ontario, des États-Unis et de la France analysent la progression inquiétante de la COVID-19 et les mesures mises en place par les autorités dans leurs régions respectives.
Pour la Dre Cécile Tremblay, infectiologue au Centre hospitalier universitaire de Montréal, le couvre-feu annoncé par le gouvernement est devenu nécessaire.
Si on ne le fait pas maintenant, on va se retrouver dans une situation assez malheureuse. Au Québec, personne n’aurait pensé, même pas moi, que le système de santé serait aussi débordé.
Le reconfinement de la province est d'autant plus important que la campagne de vaccination connaît des ratés, croit la Dre Tremblay,
Le Dr Jerome Leis, chef de la prévention et du contrôle des infections au Centre des sciences de la santé Sunnybrook, dresse un constat semblable en ce qui concerne la situation en Ontario. Il plaide aussi pour le resserrement des mesures sanitaires.
Le déploiement du vaccin est une étape importante, mais il ne sera pas déployé de façon suffisante pour pouvoir arrêter la transmission communautaire.
Si la santé publique canadienne redoute le pire devant la progression de la pandémie, la situation a totalement dégénéré au sud de la frontière, fait valoir le Dr Julien Cavanagh, neurologue spécialisé dans les maladies infectieuses et auto-immunes du Massachusetts General Hospital.
Aux États-Unis, on a perdu complètement le contrôle de cette épidémie. On est dans une situation de catastrophe sanitaire, mais cette fois-ci à l’échelle du pays.
Il aborde également les lacunes politiques qui minent les efforts pour ralentir la pandémie.
Pour sa part, l’urgentiste Patrick Pelloux note que certaines régions de la France semblent avoir atteint un certain plateau après plusieurs mois de confinement.
On a réussi à diminuer la pression sur les hôpitaux parce que justement […] en France, on tire les bénéfices des mesures de confinement, de couvre-feu et de rassemblements de personnes.
La situation demeure toutefois précaire, souligne-t-il, car la maladie gagne du terrain, ce qui fait redouter au Dr Pelloux qu’une troisième vague se profile à l’horizon.
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