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Avec Patrick Masbourian
L'automutilation touche davantage les adolescentes que les adolescents.
Photo : iStock / grummanaa5
La présence sur le corps de plaies, d'ecchymoses ou d'écorchures, et l'apparition d'un briquet ou d'un exacto dans le sac à dos d'un enfant sont des signes qu'il pratique l'automutilation, signale la psychologue Édith St-Jean-Trudel. Le défi pour le jeune est de trouver une personne de confiance à qui parler de sa détresse.
D’autres signes sont des taches de sang sur les draps ou les vêtements, le refus des invitations, la perte d’intérêt, l’isolement ou de longs moments passés dans la salle de bain ou la chambre à coucher. Ces signes ne sont cependant pas uniques à l’automutilation, et la majorité des jeunes cachent leurs plaies et leurs blessures, explique la psychologue.
Bien que le phénomène ne soit pas parfaitement documenté, on note trois raisons principales à la mutilation :
Ce comportement, qui peut se rendre jusqu’à la castration ou à l’amputation dans de très rares cas, peut créer une dépendance puisque la douleur physique produit des endorphines qui, elles, produisent un effet d’apaisement.
Lorsque l’on soupçonne que notre enfant se mutile, il ne faut pas le blâmer et il ne faut pas le priver des objets qu’il utilise – ça ne sert à rien et ça risque de le perturber davantage. La clé est la communication, que ce soit avec le parent ou un intervenant à l’école, car l’automutilation est le signe qu’il y a un problème sous-jacent plus important.
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