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Avec Patrick Masbourian
Le pharmacien Jean-Philippe Pilon
Photo : Radio-Canada / Julien Lamoureux
Dans le domaine de la santé, parfois, « ce qu'on ne sait pas ne peut pas nous faire mal », dit en souriant le pharmacien Jean-Philippe Pilon. Il fait référence à l'effet nocebo, c'est-à-dire l'occurrence d'effets secondaires indésirables provoquée par la simple connaissance, chez le patient, de leur possibilité. C'est en fait l'opposé de l'effet placebo.
Ceci pose un dilemme aux professionnels de la santé. « Je dois informer mes patients [à propos de ce que je leur administre], mais en tenant à le faire, je peux augmenter leurs chances [de souffrir d’effets secondaires néfastes] », résume le chroniqueur. Il note que les personnes qui le consultent peuvent demander elles-mêmes de ne pas être mises au courant de la liste de ces effets ou attendre après la consommation du médicament ou l’utilisation du traitement avant de la consulter.
Moins connu que son antonyme, l’effet nocebo a tout de même été démontré à plusieurs reprises. Jean-Philippe Pilon mentionne quelques exemples :
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