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Aide à la navigationLes années lumière
Avec Sophie-Andrée Blondin
Le dimanche de 12 h 10 à 14 h
(en rediffusion le dimanche suivant à 4 h)
Le glyphosate, un herbicide total très efficace et largement utilisé par les agriculteurs au Canada, défraie souvent la manchette ces derniers temps.
Photo : Reuters / Oswaldo Rivas
Le glyphosate est l'herbicide le plus utilisé dans le monde. Chantal Srivastava nous présente les résultats d'une nouvelle étude parue dans la revue Environmental Sciences Europe qui ravive la controverse au sujet du potentiel cancérogène de ce produit.
En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé, a ajouté le glyphosate à la liste des substances cancérogènes probables. Or, un an plus tard, l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a conclu tout à fait le contraire, tout comme l’a fait l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) au Canada.
Cette nouvelle étude a analysé le corpus de données utilisées par le CIRC et l’EPA pour évaluer un élément bien précis, la génotoxicité – c’est-à-dire la faculté de modifier l’ADN, une propriété souvent associée au développement de cancers.
Les résultats révèlent que l’EPA a surtout utilisé les données du fabricant, qui, dans 99 % des cas, ne rapportent aucune association avec l'apparition de cancers. De son côté, le CIRC a plutôt considéré les données publiées dans la littérature scientifique révisée par les pairs; des études qui, dans 70 % des cas, ont établi un lien avec le cancer.
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