
Notre dossier Qui a peur des vaccins?
Trois reportages pour comprendre qui sont les parents ambivalents face aux vaccins et comment les autorités de santé publique se positionnent.
Nous utilisons les témoins de navigation (cookies) afin d'opérer et d’améliorer nos services ainsi qu'à des fins publicitaires. Le respect de votre vie privée est important pour nous. Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'utilisation de ces informations, veuillez revoir vos paramètres avant de poursuivre votre visite.Gérer vos témoins de navigationEn savoir plus
Vous naviguez sur le nouveau site
Aide à la navigationLes années lumière
Avec Sophie-Andrée Blondin
Le dimanche de 12 h 10 à 14 h
(en rediffusion le dimanche suivant à 4 h)
La solitude aurait des effets plus graves sur la santé que le tabagisme et la sédentarité.
Photo : getty images/istockphoto / KatarzynaBialasiewicz
La solitude : sentiment vieux comme le monde ou nouvelle maladie? Alors que des scientifiques affirment qu'elle est plus néfaste que le tabagisme ou la sédentarité, une question particulière s'impose : peut-on considérer la solitude comme une menace pour la santé? Ce Bar des sciences vous propose une discussion devant public avec quatre experts de différentes disciplines qui s'intéressent aux dommages causés par la solitude.
Définition : solitude versus isolement
Une nuance importante distingue l'isolement de la solitude. Si l'isolement d'une personne est objectif et mesurable par les professionnels qui l'entourent avec des indicateurs précis, la solitude est davantage subjective : elle réfère au décalage entre ce que la personne souhaite en ce qui concerne la présence d'autrui et ce qu'elle a véritablement.
La solitude a toujours existé et fait partie de la condition humaine, affirme la sociologue Cécile Van de Velde. Celle-ci souligne néanmoins que de nombreux chercheurs remarquent une augmentation du sentiment de solitude depuis les années 70. Auparavant, elle était surtout ressentie par les personnes âgées, et souvent liée à l’allongement de la vie, au veuvage ou au fait de vivre seul en fin de vie. Or on peut maintenant parler d’épidémie, puisque la solitude descend la pyramide des âges, précise la sociologue.
On a des données scientifiques très rigoureuses qui confirment que la solitude augmente le risque de mort prématurée de 20 à 50 %.
À tort, on a tendance à considérer la solitude comme étant tangible, affirme la psychiatre Marie-Josée Brouillette. On commence cependant à regarder les changements relatifs au corps qui sont associés à cet état. Ainsi, on remarque des répercussions du côté des hormones, du système immunitaire, de la cognition et de la santé mentale en général.
Les gens ne veulent pas seulement vivre plus longtemps : ils veulent avoir aussi une bonne qualité de vie, avec une vie qui a du sens.
Selon Julie Lévesque, conseillère scientifique à l'Institut national de santé publique du Québec, on doit dans un premier temps mieux comprendre le phénomène, mais également en saisir l'ampleur afin de coordonner les actions et les interventions qui s'imposent.
Invités:
Cécile Van de Velde, sociologue, professeure à l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les inégalités sociales et les parcours de vie
Julie Lévesque, conseillère scientifique à l'Institut national de santé publique du Québec
Marie-Josée Brouillette, psychiatre à l’Université McGill
Sébastien Lord, professeur à la Faculté de l'aménagement de l'École d'urbanisme et d'architecture de paysage de l’Université de Montréal
Stephanie Cacioppo, professeure assistante au Département de psychiatrie et neuroscience de l'Université de Chicago
ImportantAfin de favoriser des discussions riches, respectueuses et constructives, chaque commentaire soumis sur les tribunes de Radio-Canada.ca sera dorénavant signé des nom(s) et prénom(s) de son auteur (à l’exception de la zone Jeunesse). Le nom d’utilisateur (pseudonyme) ne sera plus affiché.
En nous soumettant vos commentaires, vous reconnaissez que Radio-Canada a le droit de les reproduire et de les diffuser, en tout ou en partie et de quelque manière que ce soit.
Vous avez repéré une coquille?
Signalez-la-nousVous êtes témoin d’un événement?
Partagez vos infosVous avez des questions sur notre travail?
Consultez nos Normes et pratiques journalistiquesTrois reportages pour comprendre qui sont les parents ambivalents face aux vaccins et comment les autorités de santé publique se positionnent.
Le récit du moment imprévu qui a permis à des scientifiques de découvrir ou d'inventer un procédé, un médicament ou un objet.
Un sujet, un invité et une dizaine de minutes pour en jaser.
Les auditeurs de la péninsule acadienne ont assisté au Bar des sciences consacré à la situation de l'animal.
La toxicologue Tamaro Diallo nous décrit l'itinéraire des molécules de THC dans l'organisme.
Vos commentaires
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !