Faut-il laisser les médias aller sur le terrain pour montrer les effets de la COVID-19 ?
Le matin du Nord
Avec Martine Laberge
En semaine de 6 h à 9 h
Faut-il laisser les médias aller sur le terrain pour montrer les effets de la COVID-19 ?

Une infirmière travaillant dans une unité de soins intensifs qui traitent des patients atteints de la COVID-19
Photo : La Presse canadienne / Jonathan Hayward
Les journalistes devraient-ils avoir plus d'accès aux hôpitaux et centres de soins de longue durée, pour montrer l'impact de la COVID-19 sur les patients? Au Québec, les grands médias, dont Radio-Canada, ont demandé au gouvernement de cette province d'ouvrir les portes pour permettre un meilleur accès à cette information.
Outre des tableaux statistiques sur le nombre de cas et sur la projection du virus, les images aussi se font rares en Ontario.
Nous sommes en déséquilibre en ce moment
, explique Sophie Rosa, consultante indépendante en communication de la santé publique, et anciennement de la Santé publique de l’Ontario et de l’Unité sanitaire de Windsor-Essex.
Selon elle, la transparence et des communications ouvertes sont essentielles en temps de pandémie.
Mme Rosa dit que les solutions pour faciliter la tâche aux médias ne sont pas encore toutes trouvées.
C’est clair et essentiel d’avoir les images et témoignages de personnes [patients et travailleurs de la santé]
, explique-t-elle.
La population doit être éduquée, mais aussi protégée, tout comme le patient
, dit Sophie Rosa.
La mémoire de la COVID-19
Avec peu d’images, il sera difficile de conserver dans des archives cette page d’histoire qu’est la pandémie.
L’archivage d’images et d’informations est essentiel, selon Mme Rosa.
C’est avec ce genre de matériel que l’on pourra tirer des leçons de cette pandémie
, dit-elle.
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