Survivre au trouble du stress post-traumatique
Le matin du Nord
Avec Martine Laberge
En semaine de 6 h à 9 h
Survivre au trouble du stress post-traumatique
Une ambulance du district de Cochrane, dans le nord-est de l'Ontario
Photo : Radio-Canada / Jean-Loup Doudard
Le trouble du stress post-traumatique ne se limite pas aux anciens combattants. Marcel Martel, un ancien ambulancier, a vu sa vie changer après que son travail eut laissé d'importantes séquelles psychologiques.
M. Martel, qui a été ambulancier pendant 21 ans dans la région de North Bay, a dû aller chercher de l’aide, puis changer de carrière après avoir réalisé qu’il n’allait pas bien.
J’ai juste continué à travailler parce que c’était l’emploi que j’ai choisi, c’était ma carrière, mais après un certain temps, avec l’accumulation d’autres accidents qui ont eu un effet traumatique, je n'étais plus capable de travailler.
Après s’être réveillé un matin pour travailler et avoir commencé à pleurer de façon incontrôlable, M. Martel s’est rendu compte qu’il souffrait du stress post-traumatique.
Ce qui était le plus difficile pour lui était de vivre avec la crainte de paraître faible aux yeux des autres.
Marcel Martel travaille désormais dans le domaine de la construction. Il donne néanmoins des conférences dans les collèges à des élèves qui étudient pour devenir ambulanciers et qui, selon lui, ne sont pas préparés à vivre ce genre de situations.
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