Les oiseaux du Technoparc de Montréal menacés, selon des ornithologues
Le 15-18
Avec Annie Desrochers
En semaine de 15 h à 18 h
Les oiseaux du Technoparc de Montréal menacés, selon des ornithologues

Un petit blongios dans un milieu humide
Photo : getty images/istockphoto / passion4nature
De nombreuses entreprises dédiées à la recherche et au développement scientifique sont installées au Technoparc de Montréal, situé dans l'ouest de l'île, tout juste au nord de l'aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau. On y retrouve également une faune aviaire exceptionnelle – pas moins de 180 espèces d'oiseaux ont pu y être observées. Cependant, une partie de cette biodiversité est menacée, selon des ornithologues.
Il y a des forêts, des marais et des champs. C’est la raison pour laquelle l’endroit attire toutes sortes d’oiseaux
, explique l'ornithologue Joël Coutu.
Parmi les espèces en vedette se trouve le petit blongios, un oiseau qui niche dans les marais et qui est semblable à un petit héron. L’espèce est classée « vulnérable » par le ministère de la Faune. (Nouvelle fenêtre)
C’est ici qu’on retrouve la plus grande concentration de sarcelles d’hiver de toute l’île de Montréal
, ajoute Joël Coutu.
Mais en plein cœur du milieu humide, la Ville de Montréal souhaite construire l’éco-campus Hubert Reeves (Nouvelle fenêtre), sorte de prolongement du parc industriel, tout en préservant une partie des zones marécageuses. Une rue y a d’ailleurs déjà été aménagée, ainsi qu’une digue qui a détruit une partie d'un des marais.
Il y a quelques années, des groupes environnementalistes se sont adressés à la Cour supérieure pour faire stopper les travaux dans le secteur. La cause a été entendue en février dernier, et la décision est toujours attendue.
D’autre part, Aéroport de Montréal annonçait qu'une partie du territoire appartenant au gouvernement fédéral deviendrait un parc écologique à l'été 2019.
Selon Alan de Sousa, le maire de l’arrondissement Saint-Laurent, où se trouve le Technoparc, Ottawa devrait en faire davantage pour la protection de ses propres terrains. Il souligne également qu'il travaille de son côté sur un projet de parc-nature dans le secteur depuis 2012.
Vos commentaires
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !