
Ça s'explique
Alexis De Lancer va au-delà de la nouvelle pour mieux comprendre les grands enjeux d'actualité.
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Aide à la navigationLe 15-18
Avec Jacques Beauchamp
En semaine de 15 h à 18 h
En avril dernier, des personnes en situation d'itinérance avaient déjà commencé à installer leur campement à Montréal.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Le ministère des Transports du Québec, qui possède le terrain longeant la rue Notre-Dame Est, à Montréal, où une quarantaine de tentes ont été installées, demande aux campeurs de quitter les lieux d'ici la fin du mois. De son côté, la Ville de Montréal a, elle aussi, fait part de son désir de voir le campement de fortune disparaître.
Depuis plusieurs semaines, des hommes, mais aussi quelques femmes, vivent dans des tentes en bordure de la rue Notre-Dame Est. Ces personnes ne sont pas toutes itinérantes : plusieurs n’ont tout simplement pas réussi à trouver un logement à la fin de leur bail. J’en ai, de l’argent pour louer, mais il n’y a rien!
déplore Daniel, l’un des campeurs. Il y a un gars qui voulait me louer une chambre sans fenêtre, voyons donc!
Il y en a aussi qui ont des problèmes dans leur logement, comme de l’insalubrité ou des insectes, et c’est pour ça qu’ils sont ici
, affirme pour sa part Michelle Patenaude, coordonnatrice clinique de l’organisme Le CAP Saint-Barnabé.
Comme plusieurs autres organismes, Le CAP Saint-Barnabé est présent sur le site du campement afin de mieux connaître les besoins des campeurs et de leur offrir des solutions de rechange. Ces organismes sont aussi en contact avec l’administration municipale, qui promet de proposer des solutions concrètes la semaine prochaine pour inciter les campeurs à quitter le site. Il y a une panoplie d’outils qui existent
, soutient le commissaire aux personnes en situation d’itinérance de la Ville de Montréal, Serge Lareau. Effectivement, il ne pleut pas des logements sociaux, mais ce n’est pas la seule et unique solution.
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