Régions fermées : voici ce que ça implique
Le 15-18
Avec Martin Labrosse
En semaine de 15 h à 18 h

Régions fermées : voici ce que ça implique

Les barrages policiers comme celui-ci, à la porte de la Gaspésie, seront de plus en plus fréquents au Québec.
Photo : Radio-Canada / Michel-Félix Tremblay
Après avoir limité l'accès à huit régions du Québec le 28 mars dernier, le gouvernement Legault a décidé de restreindre les déplacements dans quatre autres régions pour contenir la COVID-19 : les Laurentides, Lanaudière, l'Outaouais et la Mauricie. L'inspecteur-chef Guy Lapointe, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), explique comment ces nouvelles mesures d'isolement toucheront la population de ces zones.
Les forces policières adopteront une stratégie différente de celle appliquée dans les huit premières régions. Elles dresseront des barrages de façon aléatoire et les patrouilleurs intercepteront des véhicules au hasard pour s’enquérir des motifs du déplacement de la personne au volant. Ce changement stratégique est dû à un réseau routier fort différent de celui des premières régions et aux accès multiples.
Les agents de la SQ effectueront ces contrôles en collaboration avec certains services de police municipaux.
Les résidents permanents de ces régions seront bien sûr autorisés à se déplacer, mais pas les propriétaires de chalet, car les résidences secondaires ne font pas partie des critères autorisant un libre accès.
Ce qu’on demande aux gens, c’est de limiter les déplacements essentiels.
L’arrêté ministériel concernant les mesures visant à protéger la santé de la population pendant la pandémie de COVID-19 précise que les parents ayant des enfants en garde partagée doivent posséder un jugement de la cour pour se déplacer entre les régions. S'ils n'en possèdent pas, les policiers utiliseront leur jugement, assure Guy Lapointe. « On se fie beaucoup à la bonne foi des gens », dit-il.
Le porte-parole de la Sûreté du Québec précise que depuis la mise en place des points de contrôle dans les huit premières régions, les policiers n’ont remis aucun constat d'infraction : « Il y a très très peu de gens à qui on demande de faire demi-tour, et dans tous les cas où ça arrive, les gens comprennent. […] Ils sont disciplinés. »
Les amendes et les sanctions sont vraiment des solutions de dernier recours.
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