
Ça s'explique
Alexis De Lancer va au-delà de la nouvelle pour mieux comprendre les grands enjeux d'actualité.
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Aide à la navigationLe 15-18
Avec Annie Desrochers
En semaine de 15 h à 18 h
Très vulnérables, les femmes sans-abris requièrent un encadrement plus flexible.
Photo : iStock
La rue des femmes a 25 ans cette année. Pour l'occasion, l'organisme a mené un sondage pour mieux connaître les perceptions de la population au sujet des itinérantes. La présidente et fondatrice de l'organisme, Léonie Couture, nous a dressé un portrait désolant de l'itinérance chez les femmes.
La dernière année, on a reçu 1250 femmes différentes. [On en voit] au moins une centaine de plus d’une année à l’autre. [...] On est obligés de refuser 30 demandes d’hébergement d’urgence tous les jours.
Léonie Couture déplore aussi que les ressources pour venir en aide aux itinérantes soient surtout mises en place l’hiver, alors que c'est la violence qui représente la plus grande menace pour ces femmes et qu'il s'agit d'un problème présent à l’année. Le premier besoin des femmes, ce n’est donc pas d’échapper au froid, mais plutôt de retrouver la sécurité. « La violence, ça laisse des traumatismes et des blessures graves et des problèmes relationnels », explique-t-elle. D'ailleurs, le sondage mené par La rue des femmes révèle que 58 % de la population reconnaît que la violence est le plus grand obstacle pour les itinérantes.
La présidente et fondatrice de La rue des femmes estime que l'itinérance chez les femmes est un enjeu dont il faudrait parler davantage, notamment en cette période de campagne électorale.
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