La propreté règne à Outremont
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Une promenade dans les rues d'Outremont suffit pour constater non seulement la verdure des parcs et la splendeur des arbres mûrs, mais la propreté des rues. Propreté : c'est d'ailleurs le mot que le journaliste Danny Braün a choisi cette semaine pour décrire ce secteur, qui est aussi le plus petit arrondissement de Montréal avec ses 42 kilomètres de rues et ses 12 kilomètres de ruelles.
Plusieurs facteurs expliquent pourquoi Outremont est si propre, indique le journaliste, qui s’est rendu dans les rues de cet arrondissement avec l’éditorialiste de La Presse François Cardinal pour constater les faits. « Il y a [dans Outremont] un niveau de tolérance à la malpropreté qui est beaucoup plus bas qu’ailleurs à Montréal », note François Cardinal.
Ce bas niveau de tolérance est non seulement valable pour les élus et la direction, mais pour les résidents et les commerçants, dit M. Cardinal. « Ainsi, un commerçant qui laisserait sa façade pleine de graffitis subirait rapidement de la pression de son voisin ou du propriétaire de l’immeuble pour [la] nettoyer », ajoute-t-il.
Le fort sentiment d’appartenance des résidents et des travailleurs expliquerait également l’attention particulière accordée à l’entretien et à la propreté des lieux, explique François Candau, qui travaille comme contremaître aux travaux publics de cet arrondissement. « Je pense que c’est une philosophie de l’ancienne ville d’Outremont, d’avant la fusion. Même si aucun des employés n’habite ici, ils ont développé un sentiment d’appartenance à Outremont; ils sont fiers de leur travail et de leur ville », affirme-t-il.
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