
Ça s'explique
Alexis De Lancer va au-delà de la nouvelle pour mieux comprendre les grands enjeux d'actualité.
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Aide à la navigationLe 15-18
Avec Jacques Beauchamp
En semaine de 15 h à 18 h
Le couvent des franciscains est toujours présent à Montréal.
Photo : Collection Michel Bazinet/BAnQ
Les religieux ont été très importants dans l'histoire de Montréal, et les Franciscains revendiquent eux aussi leur apport à la métropole, souligne Jean-François Nadeau.
« Les Franciscains se retrouvent, dès 1615, à cause des récollets, au coeur des commencements religieux de Montréal, du moins le prétendent-ils », indique l’historien.
Il rappelle que Jérôme Le Royer de La Dauversière, de la ville de La Flèche en France, est lui-même un laïc franciscain qui a financé la fondation de la colonie missionnaire de Ville-Marie. « C’est l’homme qui n’est jamais venu à Montréal, mais sans qui Montréal n’existerait pas », résume Jean-François Nadeau.
Il mentionne également l’influence des enseignements de saint François d’Assise, reconnu pour ses voeux d’ouverture et de pauvreté, sur la colonie : « Ce n’est pas inintéressant de voir que dans l’Hôtel-Dieu, qui a quelque chose de fondateur à Montréal, il y a cet esprit d’ouverture. On y soignait des Autochtones comme on y soignait les premiers colons. »
Missionnaires à l’étranger
Au 20e siècle, nombreux sont les membres de l'ordre qui quittent Montréal pour évangéliser à l’étranger, souligne Jean-François Nadeau. On les trouvera notamment au Japon, en Corée et au Pérou.
Les Franciscains sont toujours présents à Montréal, mais ils n'y a plus que 70 membres de l'ordre, alors qu’ils étaient près de 500 dans les années 50.
Dans la caverne aux trésors des Franciscains
Annie Desrochers et Jean-François Nadeau ont eu l'occasion de visiter la bilbiothèque des Franciscains, qui regorge d'ouvrages vieux de plusieurs siècles :
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