« Êtes-vous prête à servir votre pays? », le jour où Claudette Tardif a été nommée sénatrice
La croisée
Avec Sandra Gagnon
En semaine de 15 h 30 à 18 h
« Êtes-vous prête à servir votre pays? », le jour où Claudette Tardif a été nommée sénatrice

Claudette Tardif (en rouge), présidente du Comité sénatorial permanent des langues officielles. entourée de Raymonde Gagné et de Bertrand Dupain à Vancouver
Photo : Radio-Canada / Harold Dupuis
Claudette Tardif se rappelle avec émotion du 7 mars 2005, le jour où elle a appris qu'elle allait devenir sénatrice.
Le matin de cette journée du 7 mars, elle participait à une réunion pour planifier la cérémonie à la mémoire des quatre policiers tués durant une intervention à Mayerthorpe.
On l'avise que le premier ministre lui-même est au téléphone pour lui parler.
Paul Martin lui demande alors si elle est prête à servir son pays en étant nommée au Sénat du Canada.
Estomaquée, elle se demande tout d'abord s'il ne s'est pas trompé de personne. Elle lui dit que son coeur bat très fort et accepte le poste prestigieux.
Paul Martin lui demande ensuite de ne pas en parler jusqu'à ce que sa nomination soit annoncée. Elle parvient à garder le secret, même auprès de son mari, pendant une semaine.
C'est avec bonheur, nervosité et beaucoup d'humilité qu'elle prête serment le 24 mars 2005.
Le rôle de sénatrice a été un privilège exceptionnel, selon Claudette Tardif, mais a eu un impact sur sa vie de famille en raison de ses nombreuses absences et engagements publics.
Au fil de sa carrière, l'éducation et la défense de la langue française ont été les deux fils conducteurs de son travail, affirme-t-elle.
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