La tuerie de Polytechnique sous le regard d'étudiantes actuelles
L'heure du monde
Avec Jean-Sébastien Bernatchez
En semaine de 18 h à 19 h
(en rediffusion à 4 h)
La tuerie de Polytechnique sous le regard d'étudiantes actuelles

Les étudiants qui ont mis sur pied l'exposition en commémoration aux victimes de la tuerie de la Polytechnique : Gaspar Faure, Annie Rochette, Paul Mottier, Simon Malouin, Myriam Emond, Sebastien Cadorette (De gauche à droite)
Photo : Association étudiante de Polytechnique
Le 6 décembre prochain marquera le 30e anniversaire de la tragédie de la Polytechnique, jour sombre pendant lequel un tireur ciblant des femmes a pris la vie de 14 personnes dans les locaux de l'établissement montréalais. La journaliste Marie-France Bélanger a voulu comprendre la signification qu'a l'événement pour des étudiantes actuelles de Polytechnique.
Ça m'a complètement bouleversée de savoir que j'étudie dans une classe où ça s'est passé et je marche dans les pas du tueur et des femmes qui étaient là. Ces locaux-là, c'est des places que l'on connaît. Je ne pense pas que les étudiants veulent savoir où ça s'est produit.
Même si elle n'était pas encore née en 1989, Myriam Emond est touchée par la tragédie. L’étudiante de 23 ans et d'autres étudiants ont mis sur pied une exposition en hommage aux victimes.
Cette année, étant donné qu'on se concentre sur les 14 femmes, qu’on apprend à les connaître, il y a un peu plus d'émotion qui se développe. Je pense aussi que c'est très facile de s'identifier à elles, parce qu'on fait le même parcours. Moi aussi, je suis en génie mécanique.
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