L'accès aux soins et les tests de dépistage compliqués par la pandémie
Jonction 11-17
Avec Éric Robitaille
En semaine de 15 h 30 à 18 h
L'accès aux soins et les tests de dépistage compliqués par la pandémie

Un docteur ausculte un patient avec un stéthoscope.
Photo : iStock
Alors que pour le moment le Nord de l'Ontario reste relativement épargné par la pandémie de COVID-19, l'accès aux soins et le dépistage pour d'autres maladies pourraient devenir un enjeu de santé.
Même s’il y a peu de cas de COVID, on peut s’attendre à ce que les besoins de santé non comblés augmentent davantage dans des régions comme le Nord de l’Ontario où il y a moins d’accès à un prestataire de soins
Les plus à risque d’avoir des soins de santé non comblés, ce sont les femmes. Et pour moi c’était important de le mettre en évidence [...] parce que le coût sociétal de la COVID est disproportionnellement porté par les femmes.
Face à cette difficulté d’accès aux soins, le Mehdi Ammi s'inquiète des retards de diagnostics comme celui du cancer, première cause de mortalité au Canada.
Les premiers signes de cancer peuvent être extrêmement minimes. Et la crainte dans ce contexte, c’est que ces signes avant-coureurs que l’on aurait regardés de manière plus attentive en dehors de la COVID seront soit ignorés ou ne pourront pas être traités
, conclut le chercheur spécialisé en économie de la santé de l’Université Carleton.
Dans les régions rurales du Canada, les besoins de santé non comblés pour des raisons systémiques, comme le temps d’attente ou le manque de médecins, ont augmenté de plus de 9 points de pourcentage entre le début des années 2000 et 2015, explique le chercheur selon des données tirées de son étude Evolution of the determinants of unmet health care needs in a universal health care system: Canada, 2001–2014 (Nouvelle fenêtre), publiée en août.
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