
Tout un matin
Patrick Masbourian et son équipe vous réveillent avec les essentiels de votre journée : information, météo, circulation, sport et culture.
Vous naviguez sur le nouveau site
Aide à la navigationGravel le matin
Avec Alain Gravel
Une personne âgée circule en voiture sur une route.
Photo : iStock / Toa55
Un accident mortel impliquant un aîné au volant relance le débat sur la présence des conducteurs âgés sur les routes du Québec. Marguerite Blais, l'ex-ministre libérale responsable des aînés, croit qu'il faut mieux encadrer les examens médicaux des personnes âgées, mais aussi mieux les préparer à accrocher leur clé de voiture.
Il va falloir qu'on soit beaucoup plus rigoureux lors des examens médicaux des aînés pour voir si la personne est encore capable de conduire.
Elle suggère également la mise sur pied d’un simulateur pour vérifier la conduite automobile et prévenir les angles morts.
Elle croit que les aînés doivent être davantage sensibilisés au transport en commun. De plus, elle suggère que les villes et villages réfléchissent à la question du transport, dont celle visant à mettre en place un service de covoiturage. L’objectif est de sécuriser les routes tout en s’assurant que les aînés ne souffrent pas d’isolement.
Se préparer à perdre ses clés
On a l’impression que c’est un droit d’avoir un permis de conduire, mais c’est un privilège. Il va falloir conscientiser la population qu’à un moment donné, il faut accrocher ses clés.
Pour illustrer son propos, elle raconte l’histoire d’un homme qu’elle connaît. Malgré la perte de son permis de conduire, l’individu a conservé son véhicule dans son garage et l’entretenait. « C’était son autonomie, sa liberté. Mais il va falloir comprendre que cette liberté a une limite quand celle des autres arrive », poursuit Mme Blais.
Marguerite Blais soutient aussi que les familles ont la responsabilité de veiller sur leurs parents qui vieillissent. « Si on ne voit que notre parent commence à ne plus être comme d’habitude, à avoir plus de difficulté, on a la responsabilité de lui parler », conclut-elle.
Vos commentaires
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !