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Avec Alain Gravel
Justin Trudeau dans le studio de Gravel le matin.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Environnement, infrastructures, déficit, crise des médias, aide médicale à mourir, relations avec les Autochtones; le premier ministre Justin Trudeau fait le bilan de ses quatre années de mandat.
Revoyez ci-dessous l'entrevue de Justin Trudeau en vidéo (à partir de 10:00).
Justin Trudeau annonce notamment l’intention du gouvernement d’interdire les articles en plastique à usage unique d'ici 2021. « Notre approche va reconnaître que les problèmes de pollution par les plastiques sont un vrai enjeu auquel il va falloir s’attaquer. »
Il explique que le gouvernement veut examiner les preuves empiriques existantes et faire ses propres recherches pour déterminer quels produits devront être interdits. L'objectif est de présenter un plan complet visant l'interdiction de la vente et de l'utilisation d'articles en plastique à usage unique d'ici deux ans.
Entre cette annonce sur le plastique et l'achat du pipeline Trans Mountain, Justin Trudeau se défend d’avoir une position ambivalente sur l’environnement.
On sait qu’il faut absolument agir pour protéger l’environnement [...], mais il faut reconnaître qu’on est encore une société qui a besoin du pétrole.
« On a des ressources pétrolières au Canada. Malheureusement, il y a de plus en plus de pétrole transporté par train, et c’est un grand problème. C’est pour cela que des oléoducs bien faits et bien gérés sont une meilleure façon de faire que de se fier aux rails », estime-t-il.
« On est très excités par le tramway à Québec. On est là avec les investissements, mais il faut s’accorder avec Québec », explique le premier ministre.
Malheureusement, le gouvernement provincial n’est pas aussi enthousiaste que nous dans les projets d’infrastructure. Il faut qu’on respecte la province, mais on l'encourage [à tenir] ces engagements qu’on a tous pris ensemble.
Il reconnaît qu'il y a « parfois des défis à relever pour faire des annonces et des partenariats [avec Québec] ». « Mais on continue de travailler », dit-il.
Justin Trudeau affirme que son gouvernement réduit la taille de la dette chaque année. Il critique l’approche des conservateurs qui préfèrent, selon lui, accélérer l'équilibre budgétaire en faisant des coupes dans les services.
« Je préfère investir dans des emplois, dans la formation, dans des infrastructures pour que, si des moments plus difficiles [arrivent], les gens soient en train de travailler », se défend-il.
Interrogé sur la possibilité d’engager un processus de réparation avec SNC-Lavalin, Justin Trudeau affirme que son gouvernement « est en train de regarder les différentes options ».
On sait que c’est important de défendre les entreprises et les emplois des Canadiens, mais il faut le faire de la bonne façon et respecter la règle de droit. [...] On respecte le processus qui se passe devant la cour.
« Pendant longtemps, on a cherché à défendre ces emplois-là, explique le premier ministre. On va continuer à regarder la meilleure façon de le faire, pour qu’on puisse avoir des emplois au Canada, qu’on protège les compagnies qui méritent d’être protégées, mais qu’il y ait aussi des conséquences pour des compagnies qui ont enfreint la loi. »
Justin Trudeau mentionne qu’il accepte le rapport de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) et l’emploi du terme « génocide » par les commissaires.
Néanmoins, le premier ministre explique qu’il est plus à l’aise avec l’expression « génocide culturel » employée par la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
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