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Aide à la navigationDu côté de chez Catherine
Avec Catherine Perrin
Le dimanche de 14 h à 16 h
(en rediffusion à 22 h)
Un assemblage de fruits et des légumes frais.
Photo : getty images/istockphoto / AlexRaths
Méconnu au Canada, le glanage est une pratique d'antigaspillage alimentaire qui s'implante dans certains secteurs de l'économie sociale. Le glanage, explique Éric Pineault, économiste, sociologue et professeur à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), « c'est le droit d'aller cueillir des aliments dans un champ et de les consommer, après que le paysan a récolté ce qu'il avait à récolter. » Dans cette perspective, la nourriture est un bien commun, qui appartient à tout le monde.
Si la définition du glanage vous fait sourciller, sachez que sa pratique remonte au néolitique, soit depuis que nous avons appris à cultiver la terre. En France, il figure dans le Code civil. S’inscrivant dans le « freeganisme » (terme né de la contraction des mots « free » et « vegan »), un mouvement d’origine britannique engagé dans le sauvetage alimentaire, le glanage se pratique autant dans les champs qu’en ville, où ses adeptes récupèrent notamment les aliments invendus des supermarchés.
À la campagne, des accords de bonne volonté se font de plus en plus entre les producteurs et des organismes de sécurité alimentaire.
« Aux États-Unis, on calcule environ 40 % de pertes alimentaires, des champs à la bouche. C’est presque une bouchée sur trois! » affirme Éric Pineault, qui souligne l’importance de soutenir une chaîne d’alimentation parallèle à celle qu’on connaît.
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