De retour d'expédition sur le Lac Témiscamingue
Des matins en or
Avec David Chabot
En semaine de 6 h à 9 h
De retour d'expédition sur le Lac Témiscamingue

Les deux aventurières ont reporté leur départ en raison des températures très froides.
Photo : Gracieuseté de Malie Lessard-Therrien
Malie Lessard-Therrien et Julie Boisvert ont terminé la traversée du lac Témiscamingue en ski de fond. Malie revient sur leur périple au grand froid et sur les péripéties vécues.
J'ai franchi le pas de ma porte à 17h45 hier, juste après le coucher du soleil, c’était parfait
, raconte Malie Lessard-Therrien, satisfaite de son expédition en ski de fond.
Les deux amies ont reporté leur départ de deux jours en raison du mercure très bas, mais elles sont tout de même parties à une température de -30 degrés Celsius.
Ça a été assez émouvant, de partir à -30. Il y avait beaucoup d’inquiétude face à l’aventure, le froid. Nous-mêmes, nous étions assez fébriles de commencer le périple. On ne savait pas non plus exactement où on allait dormir chaque soir, c’était assez spontané
, indique Malie Lessard-Therrien.
Pour écouter l'entrevue complète, cliquez sur l'audiofil.
Les deux biologistes, qui se sont d’ailleurs rencontrées à l’université, ont eu l’occasion d’admirer le paysage des rives québécoise et ontarienne pendant leur traversée.
Il fallait qu’on skie pour se garder au chaud, et puis de toute façon, c’est ça qu’on avait à l’horaire, alors c’est ça qu’on a fait. Les nuits ont été assez froides, mais vu qu’on était dans nos sacs de couchage adaptés à la température, malgré la température, on a dormi au chaud
, rapporte Malie Lessard-Therrien.
La jeune férue de plein air avait commencé à préparer une expédition en Norvège, mais a dû la reporter en raison de la pandémie.
Quand Julie m’a proposé de faire la traversée du lac Témiscamingue, c'était en plein dans mes objectifs d’entraînement, de faire plusieurs jours en ski dehors, donc c’était parfait. On a appris de cette expérience.
La première journée, Malie et Julie ont dû apprendre à monter leur campement, gérer le froid, préparer leurs repas, fondre l’eau, et toutes les petites tâches du quotidien que l’on doit adapter au plein air et à l’air glacial.
La moindre malchance qui arrive, il fait quand même -20, -30 dehors, donc ça peut vite mal tourner. C'est d’être très prévoyantes et bien préparées. Question de matériel et de logistique, on a énormément appris, et je vais certainement amener ça avec moi à Svalbard
, conclut Malie Lessard-Therrien.
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