Le cycliste rouynorandien Thomas Berthiaume recruté par une équipe française
Des matins en or
Avec David Chabot
En semaine de 6 h à 9 h
Le cycliste rouynorandien Thomas Berthiaume recruté par une équipe française

Thomas Berthiaume.
Photo : Vélogazette Vincent Drouin
Le cycliste de Rouyn-Noranda Thomas Berthiaume a été recruté par une équipe professionnelle française : dès février, le cycliste de 18 ans fera partie de l'équipe EC 14 Groupama en Normandie, dans le nord de la France.
Sportif accompli, il était membre de l’équipe de cross-country du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, il a aussi déjà porté les couleurs de l’équipe de hockey des Citadelles de Rouyn-Noranda.
« Ce qui m'attend, c'est plusieurs courses, souligne le jeune athlète en entrevue à l'émission Des matins en or. De 30 à 40 courses de février à septembre prochain avec l'équipe EC14 Groupama, une équipe de division 3. Ça peut équivaloir aux joueurs de hockey qui partent jouer en France, peut-être en ligue 1. En gros, c'est ça, plusieurs courses, des nouvelles connaissances, de l'expérience. »
Le Tour de l'Abitibi comme tremplin
Thomas Berthiaume a porté les couleurs de l'équipe Iamgold lors des deux dernières éditions du Tour cycliste de l’Abitibi. Cela qui lui a permis de se faire valoir dans le milieu, jusqu'en Europe puisque plusieurs équipes européennes participent au Tour avec assiduité.
« C'est en bâtissant des contacts avec des amis français que j'ai rencontrés lors d'un voyage en France en 2018. Un cycliste français est venu dans l'équipe Iamgold. À travers lui, j'ai pu développer d'autres contacts à travers la France », note Thomas Berthiaume, qui a remporté le Trophée Ghislain Luneau pour sa combativité lors de la dernière mouture du Tour, notamment pour l'avoir complété malgré une blessure au genou.
Un défi sportif... mais aussi financier
Cette expérience de huit mois en Normandie amène son lot de défis notamment sur le plan financier.
« L'équipe de Normandie m'offre un salaire pour les 8 mois, ce qui va vraiment m'aider. Je suis aussi en contact avec des commanditaires ici à Rouyn qui vont m'aider avec les billets d'avion, l'hébergement, la nourriture et tout ça. En France, je vais aussi avoir un travail dans une boutique de vélo qui va m'aider à compléter tout ça », conclut le cycliste.
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