Le trafic maritime tue les épaulards résidents du sud
Boulevard du Pacifique
Avec Jacques Dufresne
En semaine de 15 h 30 à 18 h,
de 16 h 30 à 19 h au Yukon
Le trafic maritime tue les épaulards résidents du sud

Les épaulards résidents du sud n'ont aucun prédateur, sauf l'être humain.
Photo : C. Emmons/NOAA Fisheries
« Le groupe le plus en danger sont les épaulards résidents du sud, entre la Californie et la Colombie-Britannique, une population qui se nourrit surtout de saumons. La moitié d'entre eux ont été tués par un bateau », déplore Andrew Trites, directeur de l'Unité de recherche des mammifères marins de l'Université de la Colombie-Britannique.
Une étude conjointe publiée le 2 décembre 2020, à laquelle a participé l'Université de la Colombie-Britannique, dresse la liste des causes de mortalité chez les épaulards. Pour ce faire, les chercheurs ont autopsié près de 70 spécimens échoués entre 2004 et 2013 dans la région nord-est du Pacifique et près d'Hawaii.
Le plus inquiétant, c’est qu’ils ont trouvé pas mal de traumatismes, c’est-à-dire des orques tuées par des collisions avec les bateaux
, résume le professeur.
On est très inquiets parce que nos résidents du sud sont en déclin et on ne sait pas pourquoi.
Pour le spécialiste, cette étude démontre la nécessité de réduire la vitesse des bateaux. Les bateaux devraient aller moins vite. Les gens conduisent souvent vite sans regarder autour d’eux avec des petits bateaux de plaisance, ce qui est dangereux pour les épaulards.
On ne compte plus que 73 épaulards résidents du sud à l’heure actuelle.
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