
Les grands entretiens
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Avec Stéphan Bureau
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Affiche publicitaire annonçant le film L'arroseur arrosé (1895), de Louis Lumière
Photo : Getty Images / Hulton Archive
Le 28 décembre marquait le 125e anniversaire de la première séance payante de projection cinématographique des frères Lumières. À l'heure où la pandémie de COVID-19 fait fermer les salles et freine les tournages de films au point de remettre en question l'avenir même du média, l'anniversaire a été passé sous silence. Thierry Frémaux, du Festival de Cannes, explique à Stéphane Bureau pourquoi cette crise devrait être l'occasion d'apporter une aide politique à ce qu'il considère comme un art vivant.
Même pendant les guerres mondiales, les salles fermaient et ouvraient. Là, il y a quelque chose de très étrange qui s’est passé.
Selon le délégué général du Festival de Cannes et directeur de l’Institut Lumière, les fermetures de salles en raison de la pandémie s’ajoutent à la montée des services de diffusion en continu pour créer une situation particulièrement précaire pour les cinémas.
« Le cinéma en salle, c’est différent, plaide-t-il. C’est un acte de plaisir. Prenons par exemple le film de Martin Scorsese, The Irishman, qui est un film produit par Netflix – et heureusement; si le film avait été produit par un studio, Martin Scorsese serait resté dans le cinéma traditionnel. Moi, j’ai vu ce film en salle, puis je l’ai vu sur Netflix. Ce n’est pas le même film. Dans la salle de cinéma, l’œuvre n’est pas la même. »
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