
Les grands entretiens
Ces entrevues racontent le parcours des hommes et des femmes qui participent à la construction de notre société et de notre culture.
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Avec Stéphan Bureau
Du lundi au jeudi de 9 h à 11 h 30 (du 21 au 24 déc.)
En semaine de 9 h à 11 h 30 (du 28 déc. au 8 janv.)
(en rediffusion à 22 h)
Un tableau de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Moscou, le 19 juillet 1980.
Photo : Associated Press
Anvers en 1920, Montréal en 1976, Moscou en 1980, Los Angeles en 1984... Alors que Pierre de Coubertin voulait en faire des compétitions apolitiques, les jeux olympiques sont, au contraire, devenus un outil de choix des États pour faire passer des messages, généralement par des boycottages. Pascal Boniface, directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques, à Paris, raconte à Stéphan Bureau quelques moments où, selon lui, le sport est devenu « l'otage de la politique ».
Selon M. Boniface, les Jeux olympiques de Moscou ont marqué l’apogée de la politisation du rendez-vous, alors que 65 pays, dont les États-Unis, ont décidé de ne pas envoyer d’athlètes.
Jimmy Carter était accusé de mollesse par rapport à l’Union soviétique. On l’accusait également d’être celui qui avait perdu l’Iran. […] Jimmy Carter a pris le sport en otage pour montrer qu’il était dur, pour montrer qu’il n’était pas la colombe sans défense décrite par son adversaire, Ronald Reagan. Il a choisi le sport parce que c’était plus facile que d’arrêter les exportations, que d’arrêter d’autres contacts.
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