
Bien entendu, la grande entrevue
Au moyen de longs entretiens, Stéphan Bureau propose un regard unique sur l'actualité culturelle, sociale, politique et économique.
Vous naviguez sur le nouveau site
Aide à la navigationBien entendu
Avec Stéphan Bureau
Cette émission n'est pas en ondes actuellement.
Ennio Morricone en 2017
Photo : afp via getty images / TIZIANA FABI
Un maestro extrêmement minutieux, prolifique, polyvalent et obstiné. Voilà comment Stéphane Lerouge, qui a travaillé avec Ennio Morricone pour une compilation de son œuvre, décrit le grand compositeur de musique de film, mort lundi à 91 ans. Le spécialiste de musiques de film explique à Stéphan Bureau pourquoi la trompette était au centre des bandes originales de Morricone, et comment son insistance pour rester à Rome lui a coûté des collaborations avec de grands réalisateurs américains.
Comme beaucoup de gens de sa génération – ça nous ramène aussi à Michel Legrand, ils avaient quatre ans d’écart – [il a] pris de plein fouet la révolution du jazz moderne d’après-guerre, et notamment l’arrivée du be-bop. Morricone, bien sûr, aimait la musique contemporaine – Luigi Nono, Berio – mais aussi, il fantasmait sur Miles Davis, qui était son trompettiste de référence. Je pense qu’entre le jazz, entre la variété, entre la musique symphonique, entre les musiques du passé, le cinéma lui a permis un peu de faire la synthèse entre toutes ces cultures.
Surtout, ce qui est important avec Morricone, dans sa collaboration avec Leone, c’est que la musique devient véritablement un personnage des films.
Vos commentaires
Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !