
Bien entendu, la grande entrevue
Au moyen de longs entretiens, Stéphan Bureau propose un regard unique sur l'actualité culturelle, sociale, politique et économique.
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Avec Stéphan Bureau
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Une caméra de reconnaissance faciale
Photo : Getty Images / Steffi Loos
En ce temps de pandémie, l'utilisation des nouvelles technologies de surveillance soulève des enjeux qui touchent directement la vie privée des gens. « Tous les dirigeants avides de pouvoir sont prêts à utiliser les crises pour augmenter leur capacité de contrôle de la population », explique le professeur de droit international François Crépeau. Une réflexion sur les conséquences que cette crise aura sur les pouvoirs que se donnent les dirigeants devra se mettre en place dès le retour à la normale dans nos sociétés.
Au Québec et au Canada, des chartes permettent d'exercer des recours s'il y a de tels abus, mais ce n'est pas le cas dans une grande partie du monde. Par exemple, en Chine, on géolocalise les citoyens en temps réel par leurs téléphones intelligents.
Ces questions vont affecter profondément notre relation avec l’État dans les années qui viennent.
Dans un tel climat d'incertitude créé par une pandémie, nous avons tendance à nous rallier aux dirigeants politiques. François Crépeau prévient que ce phénomène est habituellement de courte durée. Si le phénomène dure, des résistances peuvent apparaître et des populations peuvent se mobiliser pour exiger un meilleur respect de la vie privée.
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