
Les pires moments de l'histoire
L'humoriste Charles Beauchesne se fait un malin plaisir d'écorcher des personnages mythiques avec son œil contemporain.
15 éléments, 6 h 54 min
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Avec Jacques Beauchamp
Du lundi au jeudi de 20 h à 20 h 30
(en rediffusion le samedi à 00 h 30)
Johnny Cash (1932-2003)
Photo : Getty Images / Hulton Archive
Il a défait l'image polie du chanteur country avec ses chansons aux thèmes graves, son timbre baryton, ses prises de position politiques, ses concerts donnés en prison et son combat ouvert contre les drogues et l'alcool. Il n'en est pas moins devenu un point de convergence culturel, lui qui a également animé une populaire émission de télévision et connu une résurgence inattendue à la fin de sa vie. Pierre Lavoie, historien, raconte à Jacques Beauchamp comment Johnny Cash a savamment cultivé sa ténébreuse image de marque.
John R. Cash naît en février 1932 à Kingsland, en Arkansas, dans une famille marquée par la pauvreté et le décès de son premier enfant.
Il se lance dans la musique à l’adolescence, s’engage dans l’armée, puis connaît un premier mariage à son retour avec Vivian Liberto.
Établi à Memphis, il est recruté par la maison de disques Sun Records, pour qui il enregistre deux premiers succès, Hey Porter! et Cry! Cry! Cry!, en 1955.
C’est toutefois avec I Walk fhe Line, en 1956, que sa carrière s’envole vraiment.
Il y a une certaine simplicité dans les arrangements. Par contre, il ne faut pas sous-estimer le travail de studio. On entend l’importance des échos, de la réverbération sur les guitares… Et son style musical est absolument indissociable de sa voix.
Les années 1960 marquent pour Johnny Cash l’apogée de la célébrité, mais aussi des excès. Il tourne au cinéma, grimpe à nouveau les palmarès avec Ring of Fire et lance ses deux albums enregistrés en prison.
Après avoir remporté un prix Grammy pour un duo avec la chanteuse June Carter, amie et maîtresse de longue date, il épouse cette dernière. Il prend également position pour les droits des Premières Nations et pour les dissidents de la guerre du Vietnam, notamment lors d’une visite controversée à la Maison-Blanche de Richard Nixon.
Durant cette émission, Pierre Lavoie raconte aussi comment le réalisateur de disques Rick Rubin, associé au rap et au heavy métal, a donné un second souffle à la carrière de Johnny Cash à la fin des années 1990.
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