
Laissez-nous raconter : L’histoire crochie
Les Premiers Peuples reprennent le bâton de parole pour raconter leur vision de l'histoire.
11 éléments, 4 h 34 min
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Avec Jacques Beauchamp
Du lundi au jeudi de 20 h à 20 h 30
(en rediffusion le samedi à 00 h 30)
Billie Jean King en 1965
Photo : Getty Images / M. McKeown
Détentrice de 129 titres, dont 12 au grand chelem en simple, elle a également réussi à faire baisser l'écart salarial entre hommes et femmes au tennis, notamment grâce à la Women's Tennis Association (WTA), qu'elle a fondée. Marie-Josée Turcotte, journaliste sportive, raconte à Jacques Beauchamp que c'est au nom de toutes les femmes que Billie Jean King a choisi d'affronter Bobby Riggs lors de la célèbre « bataille des sexes » en 1973.
Dès sa tendre enfance, Billie Jean fait l’expérience de la discrimination. Lors d’un tournoi, on l’empêche de participer à la séance de photo parce qu’elle a choisi de porter un short cousu par sa mère.
Sa carrière commence par un premier titre en simple dans un tournoi du grand chelem à Wimbledon en 1966. Sur le court, elle se démarque par sa rapidité, sa technique résolument offensive ainsi que par son émotivité.
En 1968, lors d’un championnat où elle arrive en première place chez les femmes, sa victoire est assombrie quand elle réalise que le gagnant masculin a reçu une bourse de 2000 livres, alors qu’elle n’en a reçu que 750. C’est le début de son combat pour l’équité salariale.
En septembre 1970, le Pacific Southwest Open promet aux hommes des bourses huit fois supérieures à celles des femmes. Billie Jean King et Gladys Heldman, rédactrice en chef de World Tennis Magazine, annoncent lors d’une conférence de presse non seulement qu’elles boycottent l’événement, mais aussi qu’elles tiendront leur propre championnat parallèle, et ce, en même temps que le Pacific Southwest Open.
Elle a choisi de ne pas être une victime et de se battre.
En 1973, le tandem King-Heldman crée la Women’s Tennis Association. Parallèlement, un premier grand tournoi du grand chelem, le US Open, offre la parité à ses gagnants et gagnantes.
Toujours en 1973, l’ancien champion de tennis Bobby Riggs clame que le tennis féminin est un sport inférieur. Billie Jean King accepte de se mesurer à lui lors de la désormais célèbre « bataille des sexes », une partie fortement médiatisée devant 30 000 spectateurs et 90 millions de téléspectateurs, lors de laquelle King l’emporte haut la main.
Durant cette émission, Marie-Josée Turcotte parle de l’effet décisif du combat de Billie Jean King sur un jeune adepte de tennis nommé Barack Obama.
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