Cette semaine à Toronto se déroule le 4e rassemblement national pour parler de la recherche des enfants autochtones disparus et des sépultures anonymes en lien avec les pensionnats. Pendant trois jours, différents intervenants se pencheront sur la question du respect des lois autochtones dans la recherche de ces enfants. Karen Restoule, cofondatrice des panels « Bold Realities » et membre de la Première Nation Dokis en Ontario était à Y'a pas deux matins pareils pour en discuter.
« La Commission de vérité et réconciliation du Canada a souligné que les lois et protocoles autochtones sont essentiels à la découverte de la vérité. Ces lois et protocoles sont relatifs aux enterrements, aux funérailles, à la protection des terres. Chaque communauté a ses propres lois. Ça va donc dépendre de chaque situation qu’on examine. »
Selon elle, il est particulièrement intéressant de constater que c’est « probablement la première fois que le gouvernement dit " nous n’avons pas l’expertise ici, donc on vous supporte avec de l’argent pour entreprendre ce qui est nécessaire afin de rendre justice ". » Karen Restoule dit espérer que cette situation va inspirer dans le futur, les gouvernements dans leur approche vis-à-vis des communautés autochtones.